Quand est-ce qu'on mange ? * * *

.INFORMATIONS. Nom, Prénom : Arthur Leans, de son vrai nom Lavr Leonski. Age : 20 ans Lieu et date de naissance : 28 Juillet, Sofia - Bulgarie Groupe : Rather stay than risk our lifes Faiblesse -> Naïf, peureux, trop émotif, il ne prend jamais d'initiative et est très influençable. De plus, étant très svèlte, à la limite même de la maigreur, il supporte très mal ce froid qui s'est installé. Atout -> Attachant, sociable, il s'intègre très bien dans un groupe sur le quel il compte pour lui dire quoi faire. Mais il est malin, s'il se jette à l'eau pour proposer une idée, il peut devenir d'une grande aide, il saura aussi aider les autres avec les connaissances qu'il a acquit en bricolant ici et là toute sa vie.

*VOTRE VIE

Avant le Déluge :

Il étudiait dans la bibliothèque, lieu qu'il n'a bien entendu pas quitté depuis.

Histoire :

.Les casques bleus étaient en mission humanitaire à Sofia, il y a 20 ans. Une belle ville avec malheureusement son lot de personnes dans la misère. Et justement, la famille d’Arthur -ou devrai-je dire de Lavr- n’en faisait pas parti. Oh cette mère et sa fille n’étaient pas bien riches, mais ils n’avaient pas de quoi se plaindre : un petit appartement, elles partageaient une chambre, avaient une salle de bain et une grande cuisine/salon, le tout était dans un état plus qu’acceptable. Le deuxième enfant vint au monde comme sa sœur : illégitimement. Sa mère, Elena, était une jeune femme moderne que la mariage n’intéressait pas. Elle avait cédé aux avances d’un de ces étrangers en ville pour le mois, un norvégien qui une fois sa mission terminée était parti sans donner de nouvelles. Et de nouvelles, elle n’en voulait pas, elle éleva ses deux enfants qui eurent bientôt une nouvelle petite sœur, puis une autre pendant 7 ans. Passé ce délai, elle voulait plus. Elle aussi avait le rêve américain en tête, elle trouvait son appartement trop petit, mais ses ambitions elles étaient trop grandes.
La famille prit la mer clandestinement et arriva à New York sans le sou, sans papier, sans contact. Pendant plusieurs jours ils cherchèrent, quelque chose à faire, quelque part où aller. Tout cela en prenant soin de ne pas se faire remarquer, car si elle n’avait pas été assez éveillée pour ne pas se rendre compte de la réalité des choses –même aux états unis- elle l’était assez pour savoir qu’ils étaient dans l’illégalité la plus totale. C’est par chance qu’elle rencontra le membre d’une communauté d’Europe de l’est, tous sans papiers eux aussi qui s’étai établis dans un immeuble désaffecté. C’était l’idéal : ils auraient un toit, rien à payer et elle ne serait plus seule pour s’occuper de ses 3 filles et de son fils.

L’endroit était certes insalubre pour tout américain issu d’une famille moyenne, mais pour eux qui avait passé quelques temps dans la rue c’était l’eldorado. Ils furent bien intégrés, la population de l’immeuble –une trentaine de personne- était comme une grande famille. Il n’y avait pas de propriété privée, tout le monde se connaissait et s’entraidait. Plusieurs fois ils eurent des ennuis avec la justice, ils durent partir, mais ils revinrent toujours, soudés. Par sécurité la famille changea de nom. Si on leur demandait, ils s’appelaient maintenant Leans, et Lavr se changea en Arthur. Même entre eux, ils cessèrent de s’appeler par leurs véritables prénoms « pour prendre habitude » disait Elena. Mais secrètement, Lavr et Sarah sa plus grande sœur continuaient de parler comme quand ils étaient encore au pays.
L’apprentissage de l’anglais fut chose assez simple pour les enfants qui allaient à l’école dès le deuxième mois d’installation. L’institutrice qui avait une classe de quarante élèves qui avaient de 5 à 11 ans protégeait tous ses élèves clandestins, elle rencontrait les familles et les aidait à trouver de l’argent pour le matériel, et les frais scolaires.
Les choses furent moins aisées quand il fut temps de rentrer au collège. Pour commencer, Arthur avait de grandes difficultés à l’école, ensuite cela coutait plus cher, cacher leur véritable identité se révéla beaucoup plus compliqué qu’avant. La famille avait grand besoin d’argent, il y avait eu une nouvelle naissance et comme depuis le début ils avaient du mal à manger. Les plus grands travaillaient pour aider leur mère, en plus des cours. Des petits jobs ici et là. Ils traversèrent plusieurs moment difficiles : la dépression d’Elena, quelques maladies mais ils s’en sortaient toujours d’une façon ou d’une autre.

Arthur vivait cela sans trop se plaindre. Son vrai problème : il avait peur. Sa mère l’avait tellement mis en garde : il ne fallait pas qu’on le remarque où ils auraient des ennuis. Certains enfants grandissent avec la peur du loup dans le bois, lui c’était la peur des autres. Il ne parlait pas, il n’avait pas d’amis. Plusieurs fois on l’envoya chez le psychologue scolaire pour tenter de comprendre mais il restait muet comme une tombe, alors on renonça.
Il ne commença à se sociabiliser que vers l’âge de 15 ans. Il était plus mature, il comprenait mieux la situation dans la quelle ils étaient tous. Débrouillard, il vivait sa vie en plus d’être studieux et de travailler il commençait à sortir de temps à autre avec d’autres jeunes de son âge. Il se trouvait toujours une excuse dès que les autres proposaient une activité payante, il ne parla de sa situation qu’à une seule fille avec la quelle il s’était lié particulièrement.
Chez lui il était l’homme de la famille, il aidait sa mère avec ses petites sœurs, et surtout, il aidait la communauté. Il y avait toujours des travaux à faire dans la bâtisse. Il apprit donc à manier l’électricité, la plomberie. Ensembles ils restauraient des vieux meubles que d’autres avaient jeté et ils les revendaient. Cela alimentait une petite cagnotte commune à tous.
Il obtint son diplôme de justesse, et grâce à l’aide d’une de ses prof, il réussi même à avoir une bourse pour poursuivre ses études. Il hésita longtemps mais poussé par sa mère il continua.

Le jour du déluge, il ne se doutait de rien. Il travaillait à la bibliothèque. C’était le seul lieu silencieux et chauffé qu’il avait trouvé, il y passait énormément de temps. La suite il ne s’en rappelle pas vraiment, c’était la panique, des cris, des cris, tout le temps ! Il ne savait pas comment ni pourquoi il était encore vivant. Depuis ce jour, il est prostré dans un coin, emmitouflé dans un rideau qu’il a arraché des fenêtres. La faim, la peur, et surtout l’idée que l’endroit où lui et sa famille habitait n’avait pas pu résister à une chose pareille…
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Physique :

.Pas sportif pour un sous, Arthur mesure un mètre quatre-vingts pour cinquante-quatre kilos. Les médecins s’accordent pour attribuer cela à la malnutrition qu’il a reçue durant ses premières années aux USA. Son allure n’est ni élégante ni futée. Que dire sinon qu’il est banal : il achète ses vêtements en friperie, toujours trop grands. Il porte d’énormes lunettes noires qui ne sont pas pour améliorer son physique. C’est sa mère qui lui coupe les cheveux ; châtains, très fins, il n’a pas changé de coupe depuis des années. La mèche qui lui balaye le front date de l’époque où il voulait cacher son acné et même s’il n’en a plus aujourd’hui il la garde par habitude, un peu comme s’il voulait se cacher lui même. Il lui arrive de temps à autre d’y mettre un bandeau pour les maintenir en arrière, surtout quand il bricole. Ses yeux sont d’un vert profond, presque surnaturel, il les doit au militaire norvégien qui de passage en Bulgarie séduisit sa mère 20 ans plus tôt. .

Carractère :

.On dit souvent de ne pas se fier aux apparences, pourtant l’allure du jeune homme révèle bien des choses sur sa personnalité. Il semble renfermé, et il l’est. Très timide, il ose à peine parler en public, quand il est dans un groupe, il écoute, il rit, mais n’intervient jamais. Sauf avec ses quelques amis proches et sa famille. Homme de la maison, il prend soin de sa mère et de ses quatre sœurs. Le petit Arthur discret qu’il est à l’extérieur devient tout autre quand il franchit le seuil de son appartement. C’est d’ailleurs plus un skouate qu’un appartement, dans un immeuble que les autorités ont renoncé à surveiller. Quand il s’agit de réparer, d’aider, il a de l’or dans les mains. En revanche, il n’a jamais été bien doué au niveau scolaire et ce malgré tous ses efforts. Ce n’est donc pas un intellectuel mais bien un manuel, et encore… Ce n’est pas parce qu’il n’arrive pas à intégrer un théorème de math, ou à retenir une date et un événement qu’il est stupide, loin de là. .

Liens :

& &YOU.

Célébrité Choisie : Photos de DanHeffer Stock sur deviantart [link]