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 |  Sujet: Ducan is here Mar 26 Mai - 1:59 | |
| Ducan Tyler. Je ne crois pas avoir la nécéssité de me présenter, mais je le fais tout de même. En fait, vous devez déjà connaître mon nom, mon visage, mes habitudes. Je ne me suis jamais démarqué des autres, pourtant, et je n'ai jamais demandé toute cette attention à mon égard. Je n'en ai pas de besoin, je ne l'aime pas. J'ai tout ce dont il me faut. Ma mère est quelqu'un de profondément bon, qui est attentionné, à l'écoute, qui donne sans s'attendre à recevoir, qui est toujours prête à aider, généreuse, qui fait tout ce qu'elle peut pour rendre les gens heureux, même au détriment de son propre bonheur. Au fil des années, je me suis rendu compte de tous les sacrifices qu'elle faisait, et je lui en serai toujours reconnaissant. Peu à peu, j'ai commencé à lui rendre ce qu'elle faisait pour nous, en l'aidant pour les corvées au début, en améliorant sans cesse mes notes, puis en prenant soin de Devan, en prenant de l'autonomie et en me débrouillant par moi-même. Oh, Devan, c'est mon petit frère. On n'a que 3 ans de différence, et pourtant, je jurerais qu'on en a des dizaines. Devan me parrait beaucoup trop sûr de lui-même. Il est imbu, fier, manipulateur, dragueur, mauvais perdant.
Peut-être est-ce pour cela que j'ai acquis cette 'popularité' au lycée, aussi. Peut-être est-ce que pour cette même raison que lui aussi s'est mis à être reconnu un peu partout. Notre physique avantageur. Il vient sans doute de notre mère, actrice de films qui mériteraient d'être connus, mais ne le serons probablement jamais. Notre père aussi n'a pas de physique bien ingrat, avec son corps d'athlète malgré son statut d'hommes d'affaires. En fait, il est agent d'artistes. Sa première cliente fût ma mère. Vous voyez le topo.
Bref. Ma mère m'a montré à respecter les femmes. Très bien, même. Trop, peut-être. Parfois j'ai l'impression de me comporter en salaud, alors que mes amis me demandent pourquoi je n'ai pas fait plus ou autrement, alors que ça me parraît complètement idiot et impossible à faire. Comment osent-il coucher avec une fille puis l'ignorer par la suite? Ça me semble complètement inhumain. Manquer autant de respect à une femme. Jamais je ne me croierais capable d'une telle chose. Seulement, c'est ce que mon propre frère fait, plus souvent qu'autrement. Je ne me suis rendu compte de la personne qu'il devenait que trop tard. J'aurais voulu être là pour lui auparavant, au lieu de me concentrer seulement sur mes histoires. Il faut dire que je ne suis pas le seul à blamer. Mon père était toujours trop occupé pour se rendre compte de ce qui allait ou n'allait pas, mais je lui pardonne. Pour ma mère, par contre, je ne comprend pas. Mais elle a toujours traité Devan comme son petit bébé. Elle lui a toujours donné tout ce qu'il désirait, l'a chouchouté jusqu'à un âge où c'en est indécent. Lui en rafolait, bien sûr. Et demandait toujours plus. Quelque chose qui m'a toujours énervé et séparé de lui. Nous sommes deux êtres totalement différents.
Moi, mon enfance, je l'ai vécu bien différamment de la sienne. À l'époque, il commençait à y avoir des remous dans le couple de mes parents. C'est peut-être justement l'instabilité familiale dans laquelle je suis née qui a développé ce goût pour la famille unie. Depuis ce temps, tout s'est arrangé entre ma mère et mon père, heureusement. Je n'ai jamais su le sujet de leurs disputes et n'a jamais développé d'intérêt à le savoir non plus.
Le fait est que mon père était soit
1. ''sortit'', ce à quoi on me répondait la majorité du temps lorsque je demandais ''où est papa?''. sans possibilité d'explications supplémentaires, bien sûr.
2. en voyage d'affaires. car hollywood n'était pas assez. pourquoi pas New York, pourquoi pas l'Europe?
3. dans son fauteuil de cuir verni, à lire le journal.
C'était ce qu'il aimait beaucoup faire. Le matin, avant de partir au bureau. Le soir, en revenant, avant que le souper ne soit servi. Il adorait lire le journal, mais pas n'importe quel, celui de la métropole. Les autres n'étaient vraisemblablement que des ''tissus de conneries'', selon lui.
Un jour, je devais avoir 4 ans, il commenta un article comme il lui arrivait de le faire.
''Ça, c'est ce qu'on appelle un héros! Un vrai! Tu vois Ducan, c'est ça, un vrai Superman.''
Il lui pointa la photo d'un homme souriant, debout près d'une fillette à peine plus âgée que moi. Elle n'avait pas l'air bien du tout, elle était allongée dans un lit d'hopital, avec un masque sur le nez et la bouche, le visage pâle et fatigué. L'homme était un peu plus jeune que mon père, il avait l'air tout en muscles, sûr de lui.
Je ne comprenais pas ce qu'il voulait dire, jusqu'à ce que ma mère arrive et lui demande de plus amples renseignements. Il nous raconta que la maison de la petite fille avait prit feu au courant de la nuit dernière, si rapidement et si brutalement que plusieurs pompiers n'eurent pas la chance de pénétrer à l'intérieur. Les parents de la filette eurent le temps de sortir lorsque la fumée les réveilla, par contre la petite fille était prisonnière de sa chambre enflammée. Ce pompier l'avait sortie juste à temps, la sauvant d'une mort proche.
Le respect et l'admiration que mon père avait éprouvé pour ce pompier courageux m'avait fasciné. Dès lors, j'avais développé un intérêt remarquable pour ce métier. Ma mère croyait sûrement que ça allait passer, mais jamais ce goût de sauver des vies ne disparu ni ne faiblit. Au contraire, il prit de l'amplitude au fur et à mesure que, plus âgé, je me rendais compte que c'était réellement ce que je voulais faire.
J'ai donc passé ma vie à me donner à fond dans mes études pour pouvoir devenir pompier. Les mathématiques et les sciences tout particulièrement m'ont donné beaucoup de fil à retordre. Mais j'étais déterminé et j'ai persévéré, travaillant sans relâche. De toute façon, je n'avais rien de bien mieux à faire. Oui, je faisais partie de l'équipe de football. Une de mes passions. Oui, je travaillais comme emballeur à l'épicerie du coin. Puis comme ouvrier civil. Oui, je m'occupais de la maison, de ma mère, de mon frère. Mais quoi d'autre ? C'est très ironique, mais autant que je suis solitaire, autant que j'aime avoir de la compagnie.
En fait, j'ai besoin d'avoir mes amis. Je me sens un peu seul sans eux. Ce qui ne fait pas de moi quelqu'un de dépendant. Je tiens à ma liberté, ce qui fait que j'ai toujours besoin de prendre du recul et passer du temps seul, aussi. Je ne sortais donc pas très souvent. Et je n'avais toujours pas de petite amie, à l'âge plutôt avancé de 16 ans. Mon père commençait même à avoir des doutes sur mon orientation, puisque ce n'était pas les filles qui manquaient.
Il y avait spécialement une Sienna qui semblait bien s'intéresser à moi. Elle me souriait souvent, je lui retournais ces sourires, mais de façon polie. Sienna était une grande blonde cheerleader qui sortait faire la fête sans arrêt et qui aimait bien les ragots. Oh, elle n'était pas bien méchante, mais ce n'était pas une lumière non plus.. Très jolie, il faut le dire. Mais je cherchais quelque chose de plus concret. De plus vrai. Sincère.
Cette sincérité vint à moi à mes 18 ans. Je commençais à peine à sortir dans les bars. Non, n'allez pas vous imaginer que j'ai fait une rencontre comme ça, ''Hey bonjour, comment t'appelles-tu?'' et on fini la soirée au lit. C'était la fête d'un ami, il fêtait ces 19 ans. Nous étions un bon groupe de personnes pour le fêter, dont elle. Sa cousine. Elle avait 17 ans à cette époque, mais elle était entrée facilement au bar. Elle avait l'air mature, confiante, à l'aise, souriante. Elle m'avait épaté.
Je l'avais regardé toute la soirée, danser et s'amuser avec des gens qu'elle ne connaissait pas, si bien qu'elle donnait l'impression d'être avec ses meilleurs amis. Ses cheveux étaient bouclés, bruns, longs, avec de magnifiques reflets roux. Elle portait des collants noirs sous une camisole blanche lui arrivant sous les fesses et d'une veste dorée par-dessus. Une ceinture entourait sa taille fine. Elle était vraiment adorable.
J'avais appris à la connaître. Nous nous étions revu par la suite et sommes devenus de bons amis. En fait, nous sommes sortis ensemble durant 1 ans et 8 mois.
Je ne l'ai pas laissée. Elle ne m'a pas laissée. Ça c'est juste fait, comme ça.. lorsque je l'ai découverte entrain de me tromper avec un de mes amis.
Le coup classique, non?
Bref j'ai continué mes affaires la tête haute et j'ai atteint mon rêve d'être pompier.
Depuis, il s'est passé un évènement très bizarre dans ma vie qui a tout chamboulé. Je me promenais sur une rue en ville lorsquune tempête s'était subitement levée. Au début, j'ai ressentit un grand froid, puis il ventait de plus en plus intensément. Une faible neige se mit à tomber. Jusqu'à devenir de lourds et gros flocons poussés rageusement par le vent. J'eu à peine le temps d'entendre une mélodie parfaite, une voix magnifique avant que celle-ci ne hurle. La tempête était si forte qu'elle cassait les vitres et foutait en l'air tout le studio devant lequel j'étais. Je ne pouvais abandonner toutes ces personnes, je pénétrai à l'intérieur en voulant donner toute l'aide dont j'étais capable. Le vent avait redoublé d'intensité et une fille se tenait cramponnée à un poteau pour y résister. Derrière elle se trouvait des éclats de verre tranchants et en multiple quantité. Je ne pouvais pas là laisser à son triste sort, j'accouru le plus rapidement possible, la pris par la taille et l'attira vers moi. Je la cachais derrière un mur où le vent ne pouvait nous atteindre, puis je trouvais rapidement une voie de sortie pour la faire quitter cet endroit. Je ne me doutais pas que c'était elle qui avait chanté un peu plus tôt.
Je l'emmenais à l'abri dans l'immeuble d'en face. C'est là que je pu vraiment la voir. Son visage parfait, même terrifié, peut-être un peu blanc après avoir vécu cela. Ses cheveux avaient une couleur blond doré absolument divine, j'avais envie d'y glisser mes doigts. Ses yeux aux longs cils possédaient une couleur riche et éclatante. Son corps mince mais fort, ses longues jambes, ses lèvres rosées.. tout chez elle était parfait. J'avais beau scruter son visage durant de longues minutes sans me lasser, je n'y découvrait absolument aucun défaut ni imperfection.
Je ne croyais pas au coup de foudre. Ce n'en était pas un, en fait. J'aimais ce qu'elle dégageait. Cette force, cette confiance en elle. Cette fille était spéciale, j'en étais certain. Il ne me restait qu'à découvrir à quel point. Car dès lors, elle devint une obsession pour moi...
Pseudo : Simba ! Avatar : CMM, tu ne le reconnaît pas ? Groupe : Rather stay than risk our lives. D'où avez-vous connu le forum ? Une jolie jeune fille. Remarques ? J'adore le contexte ! Code ?  by nyla
Dernière édition par Ducan U. Tyler le Jeu 28 Mai - 4:16, édité 6 fois |
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