cora ▌let it be

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▌ coraleen oleson

Il y a des moments dans nos vies où on se trouve à un croisement.On a peur, on est perdu, on est sans carte. Les choix qu'on fait dans ces moments peuvent définir le reste de nos jours. Naturellement, une fois confrontés à l'inconnu, la plupart d'entre nous préfèrent faire marche arrière. Mais de temps à autre, les gens osent aller vers quelque chose de mieux, quelque chose qui se trouve juste au-delà de la douleur d'être seul et juste au-delà du courage que ça demande de laisser entrer quelqu'un ou de donner à quelqu'un une deuxième chance. Quelque chose au-delà de la tranquille poursuite d'un rêve. Parce que c'est uniquement quand on est testé qu'on découvre vraiment qui on est. Et c'est uniquement quand on est testé qu'on découvre qui on peut être. La personne qu'on veut être existe, quelque part derrière un dur travail, la foi et la croyance et au-delà des chagrins d'amour et de la crainte de ce qui nous attend.

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Vous pouvez choisir de blâmer les circonstances, le destin ou la malchance ou les mauvais choix ou vous pouvez vous battre. Les choses ne seront pas toujours justes dans la vraie vie, c’est comme ça. Mais pour la plus importante partie, vous recevez ce que vous donnez. Laissez-moi vous poser une question, qu’est-ce qui est pire, ne pas avoir tout ce qu’on a souhaité ou l’avoir mais découvrir que ce n’est pas suffisant ?
Le reste de votre vie se dessine maintenant avec les rêves que vous poursuivez.
Les choix que vous faites et la personne que vous décidez d’être; Le reste de votre vie c’est long et le reste de votre vie commence maintenant

Une brune se tient tranquillement dans un coin de la pièce centrale. Autour d’elle, l’agitation règne, tout le monde s’agite, des gens crient, pleurent. Autour d’elle c’est le chaos. Etrangement, elle se sent calme. Comme si tout ce qui venait de se passer n’était qu’un rêve. Elle n’était pas réellement dans ce centre scientifique, seule. Elle était ailleurs, elle se repassait les événements de ces dernières années pour essayer de comprendre, comprendre comment tout cela avait pu arriver. Comprendre comment cela se faisait-il que le monde risquait de ne pas se relever après cette terrible journée.

Coraleen a dix-sept ans et rentre à la maison comme si elle rentrait au bagne. Avec le même entrain, la même envie. Elle sait ce qu’elle va trouver, son père, soul comme d’habitude. Avec un peu de chance il se serait déjà écroulé sur le canapé et ronflerait comme tous les soirs. Alors elle fit le moins de bruit possible en ouvrant la porte. Seulement au lieu du miaulement de Bibi le chat, ce sont les cris de son père qui l’accueillirent, Père qu’elle avait appris à détester.

« Bordel Cora t’étais ou ? »

Elle ne pouvait pas l’éviter ou ce serait pire. Avec un peu de chance il serait dans un bon jour et la laisserait tranquille.

« Au lycée papa. J’étais au lycée. »

Elle avait baissé les yeux, elle ne le regardait même plus. A la place elle observa une photo de famille posée sur la cheminée. Elle représentait ses parents et son frère. Ils avaient l’air heureux. C’était une époque révolue et elle se demandait si son père savait encore sourire. Depuis le départ d’Eben, il n’était plus le même, il était en quelque sorte partit avec lui, laissant à Cora un substitut de déchéance humaine. Eben lui manquait aussi, cruellement mais elle ne s’était pas laissé décrépir dans un coin, elle s’était battue pour elle, pour son père. Elle était obligée de prendre un boulot pour continuer à avoir un toit au dessus de sa tête puisque son père n’allait plus travailler. Elle était éreintée entre le lycée et son job et devait aussi subir les colères de son père. Sa tête se tourna brutalement vers la gauche et une douleur fulgurante lui traversa le haut de la joue. Elle était tellement perdue dans ses pensées qu’elle ne l’avait pas vu arriver. Elle était préparé d’habitude, elle retenait toujours ses gémissements sachant que cela empirerait si elle laissait sortir son chagrin mais là, un cri aigu s’échappa de sa bouche sans qu’elle ne puisse le retenir. Alors son père partit en rogne comme jamais. Il lui hurla qu’elle n’était qu’une moins que rien, que son frère valait trois fois mieux qu’elle et patati et patata. Des larmes silencieuses coulaient sur ses joues tandis qu’il laissait sortir sa rage. Elle le comprenait, elle aurait tellement aimé avoir quelqu’un sur qui se défouler, avoir quelqu’un à blâmer. Alors elle le laissait faire, sans protester. Il lui redonna un coup pour la forme et se rallongea pour cuver. Cora ne demanda rien de plus et se glissa sans bruit jusque dans sa chambre. Elle jeta son sac dans un coin et s’écroula sur son lit. Aujourd’hui, elle n’aurait rien qu’une petite marque rouge sur sa joue mais demain, elle serait sans doute obliger de porter des lunettes de soleil en plein moi de décembre pour ne pas qu’on remarque l’hématome qui se formerait au niveau de ses yeux. Elle lui en voulait de lui faire subir cela, elle détestait devoir subir ça chaque soir, avoir peur de rentrer chez elle.
Elle n’avait plus de vie sociale, elle faisait fuir les gens autour d’elle avec ses drôles de manies, les lunettes, les pulls lorsqu’il fait 30°. Les quelques garçons qui bravaient les apparences pour venir lui parler découvraient une femme blessée par la vie, forte mais seule et n’avait aucunes envie de s’attarder dans son monde.

« Excusez moi, est ce que vous pouvez m’aider s’il vous plait ? »

Cora releva la tête et une femme enceinte jusqu’aux yeux se tient devant elle. Elle essaie apparemment de s’assoir près d’elle et Cora se lève pour l’y aider. En se faisant son tee-shirt se relève sans qu’elle ne s’en aperçoive et la femme étouffe un cri. Elle effleure doucement l’aine de Cora qui vire doucement mais surement au violet clair. Elle lui lance un regard de ceux qu’elle déteste. Ceux qui disent désolé. Ceux qui disent, je comprends et ce doit être dur. Mais personne ne peut comprendre. Personne ne peut imaginer ce que cela peut être d’endurer une telle souffrance pendant près de quatre ans. Et personne n’est à même de souffrir à sa place, de détester autant qu’elle son frère. Car chaque jour, elle s’entendait dire qu’elle était moins bien que lui, chaque jour son père buvait encore et encore de la perte d’un fils. Fils auquel elle aurait du mal à pardonner un tel abandon. Elle lui en voulait tellement de l’avoir abandonner, de l’avoir laisser seule avec ce monstre. Tout était de sa faute, même sa présence ici dans ce centre stupide alors qu’elle allait peut-être mourir sans pouvoir le lui dire. Une larme roula le long de sa joue, silencieuse mais la femme la prit dans ses bras et lui chuchota à l’oreille que c’était fini. En effet, désormais, tout était terminé.

Coraleen a vingt ans et se trouve dans une chambre d’hôpital sordide aux murs de cette couleur beige que tout le monde déteste tant. Son père est allongé sur le lit et sa poitrine se soulève difficilement sous les draps. Cela fait maintenant trois jours qu’il est entre la vie et la mort après un accident de voiture tellement banal. Cela faisait presque trois jours qu’elle n’avait pas dormis alors elle s’octroya une petite pause, il n’allait pas se réveiller maintenant de toute façon. Alors elle ferma les yeux et pensa à ces quatre années qu’elle venait de passer. Quatre années lourdes de conséquences pour l’échappée de son frère. Elle ne pouvait plus attendre maintenant, il fallait qu’elle le retrouve, il fallait qu’elle le lui die, qu’il soit malheureux comme elle avait pu l’être. Cela peut paraitre puéril comme comportement mais Cora a vingt ans et pas l’âme d’une vie sociale. Pas une attache qui pourrait la retenir.

« Trouve-le. »

Cora ouvre subitement les yeux ayant repéré la voix de son père mais déjà celui-ci se cambre sur son lit pour essayer de respirer. Elle comprend que c’est la fin lorsque les machines s’emballent toute en même temps et que les infirmières débarquent par troupeau dans la chambre. Cora n’a pas bougé de son fauteuil et une larme coule le long de sa joue. Un étrange sentiment envahi tout son être. Le seul problème, c’est qu’elle n’arrive pas à savoir si c’est du chagrin ou du soulagement. Elle entend vaguement les cris des médecins qui essaient de s’acharner mais c’est trop tard, c’est déjà trop tard. Il était partit et ne reviendrait plus. Son esprit sombra pendant deux jours et elle se réveilla sur le lit qu’avait jadis occupait son père. On lui expliqua que c’était sans doute du au choc post traumatique, que son esprit avait voulu se protéger et faire le point. Mais elle ne resta pas longtemps.

Trois jours après, elle était parti pour New-York avait la ferme intention de retrouver son frère et s’était retrouvé dans cette galère, dans ce centre dont elle ne savait pas à quoi il servait. Mais elle se rendrait utile. S’il y a bien une chose qu’elle à appris en quatre ans c’est qu’on est capable de beaucoup de choses avec un minimum de volonté.

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validé

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Bienvenue miss.

Amuses toi bien parmi nous =)

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sawyeeeeeeeeer
mercii =D

Bienvenue =)

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Bienvenue =)

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Welcoooome

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D

Merci

fini

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Bienvenue ! Haa Katie Cassidy <33 C'était mon premier choix d'avatar mais finalement Jessica a remporter la bataille x) Bref jolie fiche en tout cas^^

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D

C'est parfaitissimo =) On doit pas avoir la même notion du " un peu pas génaile " ^^
Je valide Very Happy

Bon rp'

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contente que ça plaise alors xD
et mercii

Une laborantine enfiiiiiin =D !

Bienvenue et au plaisir de RP avec toi Wink

!

Invité

D