Ledley D. Moses | Left no clue behind | [Terminé]

Invité

CRIME SCENE DO NOT CROSS

Ledley D. Moses | Left no clue behind | [Terminé] 2l8bt6u

Nom : Moses.
Prénom : Ledley Dylan.
Date & Lieu de naissance : 18/02/1986, Miami.
Profession exercée : Expert en médico légal.

14 h 30 - BEACH HOUSES LOT

Pourquoi c'est avec les morts que je me sens le mieux ? Probablement parce qu'ils sont les seuls à répondre à mes questions. Et les réponses se trouvent dans leurs os, leur cheveux, sous leurs ongles. Lorsque vous êtes expert en médico légal, mieux vaut ne pas avoir l'âme sensible, fort heureusement pour moi, je suis né sans âme. Dénué de toute ombre de sentiment, je ne suis pas comme les autres, je ne ressens rien pour rien et pour personne. La peur, le dégoût, la crainte, l'amour, la tristesse, je ne peux les ressentir, et allez savoir pourquoi, je ne m'en suis jamais plaint, au contraire. Pourquoi fouler l'herbe légèrement teintée de ce ce rouge encore éclatant de cette typique maison Américaine de banlieue et voir le cadavre étalé sur le sol, presque vidé de tout son sang, assailli par la foule d'inspecteurs ou autres policier vêtus de leur Ray-bans et de leurs insignes, comme par des vautours prêts à se jeter dessus ? La fine et délicate odeur d'hémoglobine qui se mêle à celle des corps en décomposition, elle m'est si... Agréable.
Je n'ai jamais voulu être ce que je suis, un odieux pantin sans sentiments, et pourtant, je ne changerais pour rien au monde. On m'appelle Ledley Dylan Moses, mais je suis né sous un autre nom qui m'est inconnu. Mon père adoptif m'a recueilli dans une famille chaleureuse, j'ai vécu une enfance normale, une adolescence typique. A vrai dire, ma vie n'a jamais été pleine de rebondissements. J'applique à présent mon habituel rituel, je sors mon badge de scientifique, je passes la tête sous la barrière plastifiée, je feins un ou deux sourires à mes " camarades " de boulot et j'approche de la seule chose à laquelle je trouve un réel intérêt, au milieu de ce troupeau de vendus dépendants à la machine à café, forts de leur pseudo virilité qu'ils doivent à l'arme à feu qui est accrochée à leur pantalons pas encore secs des tâches de nappage de donuts et de fluides corporels dont j'éviterais soigneusement de connaître l'origine...

Sans faire d'avantage attention, je continue mon approche religieuse, à pas lents du macchabée au teint pâle. Mes mains serrent plus fort la poignée de mon cartable à outils faisant grincer le caoutchouc de mes gants. Mon cœur s'emballe comme d'habitude, mais je garde le silence, comme par respect à cet homme qui rejoint l'au-delà. Je m'avances, bercé par la symphonie des talkies walkies, prêt à dégainer la pince, armé de son sachet à preuves, les yeux grands ouverts, pour déceler n'importe laquelle des erreurs que le criminel aurait pu laisser derrière lui...
Le soleil aveuglant, la chaleur étouffante, quelques gouttes de transpiration dégoulinent le long de mon dos, mes mains se crispent, je ressens une montée d'adrénaline. C'est probablement là ou les autres se sentent le moins humains que le suis le plus. Je ressens... Je gardes le silence alors que le regard effarés de mes amis de bureau à la vue de mon regard pris par les détails de ce cadavre tâché de sang, parsemé de balafres, il avait du vivre l'enfer à mon plus grand bonheur...

Pour certains, mon cynisme face à la mort reste du domaine de l'inexplicable, comme d'autres essayent de le rapprocher à un problème pendant l'enfance. Si mes supérieurs ne peuvent pas critiquer quelque chose c'est bien le rendement de mon travail, s'ils voient en moi un génie ou un genre de surdoué, je ne peux que les remercier... Et puis, ils ne se trompent pas forcément. J'ai tout de même cette face sombre, il n'y a qu'à voir mon enfance, comment critiquer mes capacités scolaires étonnantes et pourtant fermer les yeux sur les dessins que je faisais. Des scènes de meurtres, s'il y avait toujours un feutre qui était vide d'encre, c'était bien le rouge.
Je m'imaginais déjà la scène, la retraçant dans ma tête, le crime... Les blessures au dos, fines et droites dues des bris de verre. Le tueur ne devait pas être sur de lui, très brouillon. La grosse cicatrice, celle du couteau. Un grand couteau, de cuisine, il ne devait pas avoir beaucoup de temps, il n'a eu le temps de le faire qu'une seule fois, et ça devait être la bonne. Pourtant, la victime n'était pas morte de suite. Quel amateur. Un jeune probablement. Ce n'est pas du gros gibier.
Ça ne m'intéresse plus autant qu'au départ. Moi qui m'attendais à trouver un vrai casse tête pour mon sens de l'observation, je retrouve ce qu'on vois généralement ici, à Miami, un meurtre violent et sanguinaire, sans soucis du détail fait dans la hâte. Je relèves mes échantillons, envahi par une déception face à ce manque de soin. Je cherche encore un artiste, quelqu'un qui pourrait rendre mes séjours au laboratoire moins platoniques. Mais force est-il de constater que ma quête est sans espoir... Peut-être faudrait-il changer d'air, une plus grande ville, plus dangereuse, plus trépidante... New-york peut-être. Je devrais sérieusement repenser à l'offre d'emploi qui gît dans ma boîte mail... Enfin...

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23 h 30 - MIAMI RESIDENTIAL APPARTMENTS N°18

Il est temps de faire bagage, quitter Miami... Après tout, ce ne sera pas bien difficile, il n'y a pas foule de chose qui me rattachent à cette ville, mis-à-part mon petit appartement bien ensoleillé. Pas de petite copine, d'amis, et toute ma famille gît six pieds sous terre dans un petit cimetière à l'extérieur de la ville. Je ressens de l'impatience face à tout ce qui m'attend à New-york, le genre de meurtres qu'on voit dans les séries qui passent sur le cable, avec un meurtrier psychopathe qui ne laisse aucune trace derrière lui. Le temps de boire une dernière petite bière avant de quitter mon havres de paix en scotchant le dernier carton et l'emportant dans le camion de déménagement. Miami me manquera, sa population hispanique fort agréable, les après-midis de détente sur les belles plages... Je ne sais même pas si j'ai vraiment des raisons de quitter cet endroit, mais je suis mon intuition, elle ne m'a jamais trompé... Plus qu'à ranger le bazar qu'ont laissé mes camarades pour ce pot de départ avant de passer la clé dans la serrure, une dernière fois. Je ne comprends pas ceux qui versent des larmes lorsqu'ils quittent un endroit, probablement autant que je ne comprendrais jamais le comportement humain, condamné à l'imiter... Adios...

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15 h 30 - NYC

Deux mois passés à New-york, et toujours pas l'ombre d'une affaire solide. Cela pourra paraître assez sordide, mais je trouve cette ville encore plus ennuyeuse que la précédente. Cette fois-ci je pense que c'est la bonne, les unités qui ont été déployées sont très nombreuses, d'où le fait que je me sois contenté d'un hot dog dégoulinant qui a bien failli salir les banquettes de ma voiture qui respire encore l'odeur du neuf. Cela fait une semaine que je n'ai pas utilisé mon bateau à cause des intempéries, chose à laquelle je n'étais pas du tout habitué à Miami. Jamais je n'aurais cru voir des gouttelettes de pluie envahir le pare brise de mon auto et encore moins acheter un parapluie. Moi qui m'étais habitué au lunettes de soleil et aux ventilo de poche, ils commencent à prendre la poussière.
Pas le temps de passer prendre tout mon attirail au département, j'ai le nécessaire... Et puis comme on dit, premier arrivé, premier servi. Il fallait que la circulation cathastrophique de New-york ne vienne s'en mêler. Un centaine de voitures bloquaient le boulevard, se déchaînant sur leur klaxons comme si ça allait changer quelque chose. Bon dieu ce que c'était frustrant. Pour une fois que le cas était intéressant, il fallait que je le rate. Bon d'accord, j'ai vu des bouchons, mais jamais de cette envergure... La pluie s'abattait sur la ville de plus belle et à travers la buée de mon pare brise, il m'était difficile de voir ce qui se passait. Enfin, même avec toute la buée du monde, il était difficile de rater le raz-de-marée qui approchait rapidement. Une vague d'au moins 40 mètres... J'ouvris vite la portière avant de courir vers le premier endroit afin de me réfugier... L'hôtel était assez loin mais il était encore possible de l'atteindre à condition de courir... Je ressentais une excitation, la même montée d'adrénaline qu'à la vue des cadavres... Était-ce ça la peur ??

Pseudo : DEX
Avatar : Ryan Gosling
Groupe : We prepare to move.
D'où avez-vous connu le forum ? Partenariat.
Remarques ? J'adore, j'ai juste hâte qu'une nouvelle intrigue pointe le bout de son nez. Sinon, vous le savez probablement déjà, mais le forum est diablement beau et l'accueil super Wink

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Code ? Code validé par Shanese

Bienvenue =) bonne chance pour ton RP ^^

Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche! Meme si tu m'as l'air deja très bien parti !

God Ryan Gosling Very Happy

Bienvenuuuue Razz

Bienvenue parmi nous ^^

('Tin m'a fait peur ta zik, y'avait pas de bruit dans ma chambre, j'ai flipper tout seul xD )

Invité

Bienvenue parmi nous.

Amuses toi bien avec les culs gelés =)

Invité

Merci à vous tous, j'ai fini, j'ai un peu bâcle la fin, mais comprenez moi, j'ai hâte de commencer à jouer et les fiches, je n'ai jamais été doué pour. En espérant ne pas en avoir déçus certains, n'est-ce pas Heav' et Shanese Wink

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Eben, content que ça plaise Smile

PS : Gabriel, je m'en excuses, j'allais en mettre une bien sordide, heureusement, t'aurais bien eu les boules ^^.

Damn it je kiffe ton perso, ta présentation, ta façon d'écrire <3
Je valide Razz

Bon rp' à toi Wink