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 FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben

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Ronnie D. Worcester
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FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben _
MessageSujet: FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben   FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben EmptyMar 7 Juil - 23:23

FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben D411 FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben D11


Gaëben and ... Bobby
Confrontation et interrogations




FLASH BACK


    Il était tôt ce matin. Nous étions un samedi et Bobby avait la chance d'avoir un jour de repos. Il était debout depuis sept heures du matin. Sa femme dormait encore profondément et son fils aussi. Assis sur une chaise en face du berceau de Steven, il le contemplait avec amour et adoration. Sa vie était parfaite. Il ne changerait absolument rien de tout ce qu'il avait vécu. Bob ferait le même chemin car s'il est là aujourd'hui, malgré les nombreuses difficultés qu'il a rencontré lors de son passé, elles faisaient de lui ce qu'il était aujourd'hui. Un homme fort. Nous apprenons de nos erreurs et les obstacles nous rends plus fort. Bob était dans la chambre de son fils depuis près d'une heure, ayant voulu laisser sa femme dormir.Il se leva silencieusement et referma la porte derrière lui avant de se diriger vers la cuisine pour préparer le petit déjeuné de Elizabeth, tout cela servit sur un plateau.
      `Ma puce...`
    Elle était encore profondément endormie. Bob en profita pour la regarder encore quels instants. Elle était si belle, naturelle et si exceptionnelle pour lui. Une femme parfaite et avant tout une mère attendri. La journée allait être merveilleuse, Bob allait pouvoir profiter des deux personnes les plus importantes pour lui. Hélas, malgré que ce soit son jour de repos, il pouvait être appelé à tout instant. Son bipper était toujours allumé. Bob se pencha vers sa femme et la baisa sur le front, fermant les yeux.
      `Bonjour vous`
      `Comment allez vous aujourd'hui madame Cale?`
      `Tellement bien et vous monsieur Cale?`
      `Je suis heureux`
    Bobby passa son index sous le menton de sa femme et lui releva la tête doucement pour venir à la rencontre de sa bouche. Ils ressemblaient à des amants au tout début de leur relation. Il y avait toujours cette passion, cette adoration, cette obsession et cette éternelle douceur. L'amour des premiers jours se conservée. Bobby l'embrassa avec passion. Cette nuit avait été magnifique et il se remémorait les intenses sensations qu'ils avaient ressentit tout les deux mais aussi tout les mots doux susurraient à l'oreille de chacun. Soudain, quelque chose coupa court à leur tendresse et Bobby ne réagit pas toute de suite, voulant prolonger leur baiser. Ce fût au second bip et sous la recommandation d'Elizabeth qu'il regarda de quoi il s'agissait. La Crim' avait voulu le joindre. C'était sûrement quelque chose d'une haute importance pour oser mettre cours à son week-end. Bob fronça les sourcils et s'avança vers la fenêtre de leur chambre tandis qu'Elizabeth s'apprêtait à manger. Désolé, il avança vers sa femme.
      `Je suis vraiment désolé Eliz' mais je dois me rendre au labo'. On a besoin de moi. Cela ne m'enchante pas du tout !`
      `Reviens moi vite ... ils n'ont pas le droit. Je t'aime`
      `Je ferais tout mon possible. Je t'aime ma puce. Tu embrasseras Steven de ma part.`
*
    Le commissariat de Manhattan se trouvait à quelques kilomètres de Central Park. Il ne fallut qu'un quart d'heure pour s'y rendre et rencontrer le chef pour lui expliquer un peu plus en détail la situation dans laquelle ils se trouvaient et le service qu'il lui demandait. Bobby lui affirma qu'il avait entendu parler de cette affaire. Ayant pris connaissance en profondeur du dossier depuis le premier flash télévisé lors d'un JT, il accepta volontiers. Les interrogatoires qu'il offrait à chaque suspects ou accusé avait tendance à être brutaux et agités. Son tempérament lui donnait une réputation et il avait l'habitude qu'on l'appelle pour ce genre de chose. Bobby avança, suivant un agent de la gendarmerie jusqu'à la salle adéquate, de son éternel pas déterminé, sûre et sec. L'agent Cambdell lui ouvrit la porte et l'invita à rentrer. Il allait être seul avec lui et la confrontation et les interrogations allaient pouvoir commencer. Bob avait le dossier de l'affaire avec lui. Il vint se poster devant le prétendant et posa brutalement son dossier judiciaire pour annoncer les couleurs de leur entretien. Bob dirigea la lumière de la lampe vers le visage de l'accusé pour observer ses traits avec plus de précision.

    Bob garda le silence pendant plusieurs minutes avant de commencer à parler. C'était l'une des ses particularité. Il pensait au commissaire et aux agents chargé de l'affaire, qui étaient bien là ... de l'autre côté, dans une pièce à part. A la droite de Gaëben et Bobby, une fenêtre tintée prenait toute la longueur du mur. Bobby inspira et commença les présentations...
      `Gaëben J. Sixtinàsh ... vous avez 26 ans, New-yorkais et vous êtes accusé de doubles meurtres, plus braquage plus tentative de viol ! ... Avez vous quelque chose à clamer pour votre défense ou bien pouvons nous commencer l'interrogatoire?! ... Je ne vous laisserais pas une seconde fois cette chance lors de la séance .. Vous répondrais simplement et clairement à toutes mes questions ! Est ce bien compris jeune garçon? `
    Bobby se pencha vers lui pour le regarder droit dans les yeux ... sévèrement. Le maître du jeu c'était lui. Et personne d'autre.


| hj : j'espère que cela te convient .. (:
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MessageSujet: Re: FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben   FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben EmptyMer 8 Juil - 1:14

    Entouré par deux armoires à glaces armées jusqu’aux dents, Gaëben fut dirigé à l’intérieur du commissariat de Manhattan, puis accompagné jusqu’à une salle où on lui ordonna fermement de s’asseoir et de ne pas se faire remarquer. L’un des deux hommes en uniforme resta à l’intérieur de la salle où il se posta prêt de la porte, tandis que le second reproduit le même schéma que son collègue, mais du côté extérieur de la salle, cette fois-ci. Il s’était écoulé à peine une fraction de seconde que l’on entendait déjà plus que la respiration moindre de l’homme resté à l’intérieur. Il se tenait droit comme un roc, attentif à la moindre tentative de fuite de sa part. Gaëben se jura, dès lors, de rester solide, quoi qu’il advienne. Ses deux mains étaient plaquées dans son dos, jointes par des menottes qui entaillée sa chair, position très inconfortable. Néanmoins, il ne s’octroya pas le droit de broncher. Il balaya la salle du regard, remarquant tout de suite ce grand miroir, juste à sa droite. Il avait vu suffisamment de film avec des interrogatoires pour savoir que des personnes qui supervisaient l’enquête se trouvaient derrière. Ils étaient là, à l’épier, même s’il n’avait pas la possibilité des les regarder droit dans les yeux. La salle possédait en tout quatre murs, et très peu de fenêtres. Pour cette raison, il aurait dû faire sombre là-dedans. Seulement, une lampe diffusé un faisceau de lumière orange, particulièrement lumineux, et éblouissant. Les murs étaient recouverts d’une peinture blanchâtre écaillée et jaunis. Le regard vitreux de Gaëben resta fixe en direction de la table, il songeait… Est-ce que la jeune femme que Jeb avait essayé de violer serait écoutée ? Crue ? Il se souvint de la dernière fois qu’il avait vu celle-ci, tout à l’heure, alors qu’elle était encore en état de choque.

    FBI Mademoiselle, tout va bien. Votre agresseur a été neutralisé. Est-ce que vous êtes blessé ? »
    MAIJA Non ! Je… Je… Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Qu’est-ce que vous dîtes ? Ce n’est pas lui ! Mon agresseur, ce n’est pas lui ! Il m’a sauvé la vie ! »
    FBI Calmez-vous, s’il vous plaît, nous allons vous aidez. »
    MAIJA Mais enfin, écoutez-moi ! Je dis la vérité ! »
    FBI Êtes vous vraiment sûr de ce que vous dites ? »
    MAIJA Mais oui ! Enfin, je crois… Mais vous ne comprenez pas ! »
    FBI Vous êtes incohérente, vous avez besoin de repos. »
    MAIJA Non ! »

    La porte de la salle claqua violemment, sortant au passage Gaëben de sa torpeur. Quelqu’un venait d’entrer. Le jeune homme tenta tant bien que mal de jeter un coup d’œil par-dessus son épaule gauche mais tout ce qu’il vit fut un dossier qui s’écrasa brutalement, juste sous son nez. Gaëben détacha son regard de l’objet pour le poser sur un homme à l’air sévère qui resta silencieux quelques instants. Enfin, il fit une présentation récapitulative de qui il était, sans même prendre la peine de se présenter. Bien sûr, ils n’étaient pas à un meeting mais il aurait pu faire un effort. Seulement, les efforts et l’amabilité ne semblaient pas être son fort. Chacune de ses paroles était froide et soigneusement articulé, comme s’il ne lui laissé pas le choix d’oublier le moindre petit détail méticuleux. N’aimant guère cette supériorité affichée, Gaëben lâcha avec une certaine animosité :


    G Quand vous vous rendrez enfin compte que tout ce dont on m’accuse est bidon, vous vous mordrez les doigts que vos collègues aient interrompus votre week-end… »

    Et lorsque l’homme se pencha pour s’imposer à lui afin de le regarder droit dans les yeux, d’une façon sévère, Gaëben ajouta, sans courber le regard :


    G Si vous êtes si sûr de vous, alors pourquoi vous ne m’enlevez pas ces menottes ? »
    G Rien ne sert de discuter avec des gens comme vous, vous ramènerez toujours tout à votre version des faits, celle que vous voulez bien croire parce qu’elle vous arrange. Si je vous dis que je n’avais aucun intérêt à tuer mes complices, vous me répondrez que si : l’argent. C’est un motif valable, je ne peux le nier. En revanche, vos collègues ne veulent pas croire qu’un braqueur puisse prendre la défense de l’un des otages, ne me dîtes pas que vous êtes aussi impétueux qu’eux ? »

    Gaëben entendit la langue de l’homme claquer contre son palet, comme s’il allait bientôt lui montrer qu’il allait lui faire amèrement regretter sa prise de parole intempestive. Qu’allait-il faire, ce pauvre accro de son boulot ? Avait-il de la merde dans les yeux, comme les autres ?
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Ronnie D. Worcester
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MessageSujet: Re: FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben   FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben EmptyMer 8 Juil - 3:19

FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben D411 FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben D11
Gaëben and ... Bobby
Effet d'une bombe


    Bobby restait silencieux en écoutant les paroles de l'accusé. L'agent de la Crim' était assez content de l'intervention de Gaëben puiqu'ils prenait connaissance de son caractère et de manière très profonde. Cela lui permis aussi de constater que l'interrogatoire allait être hautement intéressant. Le jeune garçon avait un sacré caractère et Bobby aussi. Ca allait partir dans tout les sens et ceci enchantait Bob. Sadiquement oui. Il inspira, sentant sa langue cogner son palet et se redressa avant de tourner autour de la tête, en optant pour un pas lent. Si cela pouvait agacer le détenu, peu importe, il s'en fichait royalement. Il n'allait pas le caresser dans le sens du poil ou même favoriser son bien être ! Gaëben était comme tout les autres, il ne valait pas mieux.

    Pris d'un élan, sans même en prévenir le jeune garçon, il fit tourner sa chaise pour pouvoir le regarder dans les yeux. Il soutenait son regard avec satyrisme et poussa la chaise pour qu'elle percute la table et coincer Gaëben entre ce meuble et lui.


      `TU TE FOUS VRAIMENT DE MA GUEULE?! IL Y AVAIT DES TEMOINS QUI ONT TEMOIGNAIENT CONTRE TOI. ILS T'ONT TOUS VUS ARME EN MAIN ET VIOLER CETTE PAUVRE FEMME ! JE DOIS T'ECLAIRCIR LA MEMOIRE ?`


    Bobby serra sa mâchoire et l'entendit craquer. Il en ressentit aussi la sensation et le bruit que faisait ses dents en s'entrechoquant. Il cogna du poing sur la table et le remit face à la table. Il ouvrit le dossier, feuilleta les nombreux paquets de feuilles et sortit les photos qu'ils cherchaient. Bobby les glissa sous ses yeux. Les prenant une après l'autre pour les coller devant le nez de Gaëben il continua.

      `Tu la reconnais? Maija Collingwood ! Et ce premier corps ensanglanté ... ET LUI? Après quoi tu oses nier tes actes. Le courage est avant tout d'avouer mais JE TE SIGNALES QUE TU NE VAS PAS T'ECHAPPER COMME CA ! ... Meurtres, viol et vol ! Pourquoi avoir voulu braquer cette banque?! Un achat de drogue? Un besoin personnel? ... Oui ou non? QUE COMPTAIS TU FAIRE AVEC CET ARGENT VOLE?`


    L'homme le laissa un instant méditer. Mais cela n'allait pas durer. Allait il parler ou n'allait il rien dire de tout l'entretien? En tout cas, Bobby allait lui faire cracher les mots de la bouche, s'était chose certaine et il n'allait pas s'en priver ni même ne pas utiliser la manière forte. Bobby attendit une quelconque réponse de sa part et se posta devant la table, serrant les poings. Son visage était crispé par la colère et le dégout.`Espèce de fumier !`pensa t'il en le regardant attentivement. Il souhaitait une seule chose : le voir moisir dans sa cellule et ça pour le restant de ses jours. En tout cas, son jugement aboutera sur ses sentences vraiment pas agréables. Combien allait il prendre pour tout ce qu'il avait fait? Bobby ne pouvait pas définir la durée mais il regrettera très vite en étant enfermé dans sa cellule d'avoir commis l'irréparable. Ne plus voir la lumière du jour, ne plus entendre les oiseaux ou la nature, ne plus voir la famille rendait facilement mais surtout très rapidement fou ! Combien de détenus condamnés à pourrir jusqu'à leur fin de vie s'était tués? Combien de cadavres les gardes de prison avaient ils retrouvés pendus, mutilé ou en encore le crâne totalement fracasser à force de se cogner la tête contre le mur? De nos jours, ça ne se comptait plus .. il y en avait énormément. A ceci, Bobby était indifférent, il s'en fichait totalement. La société avait décidé de les laisser mourir alors s'ils avaient mis fin à leur jour, ils partiraient plus tôt et le monde gagnerait un peu de dignité. Mais franchement, les enflures rodaient toujours et en très grands nombres malheureusement.

      `Braquer une bande OK, mais cela ne te suffisait pas? Il fallait EN PLUS DE CA QUE TU VIOLES UNE FEMME?! J'ai pris connaissance de son interrogatoire. Elle était totalement sous le choc et n'arrivait pas à aligner un seul mot pour prononcer une phrase correctement. ... La tu menacé après avoir eu ce que tu voulais? Que comptais tu faire de cet argent volé? Avais tu eu l'intention de tuer deux personnes en entrant dans la banque? Et cet acte barbare envers elle, pourquoi cette pulsion sexuelle? Comment cela s'est passé? RACONTE ! `


    Bobby le regardait de façon très approché. Son front touchait presque le sien. Un regard de laser.


| hj : je corrige les fautes dans l'après midi angel
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MessageSujet: Re: FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben   FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben EmptyMer 8 Juil - 15:19

    Dans le fond, il était compréhensif que Bobby ait autant de sadisme dans son comportement, il devait en avoir vu des êtres atroces, capables de toutes les horreurs possibles. Il le mettait simplement dans le même panier que les autres. La seule différence était qu’eux avaient mérité qu’on les traite comme des lâches, alors que lui non, ou juste pour avoir commis l’erreur de vouloir braquer une banque. Le seul détail qui agrémenta sensiblement la déception de Gaëben fut de voir que même un agent de son grade, avec tant d’expériences, n’était pas capable de voir qu’il était différent des pourris qu’il recevait d’habitude dans cette sale d’interrogatoire. Il allait subir des représailles gratuits, qui n’était pas les siennes, mais plutôt celles de Jeb. Mais même si son intervention pour empêcher le viol de Maija l’avait conduit jusqu’ici, le jeune homme ne pouvait pas se résigner à regretter son attitude. Avoir sauvé une jeune femme était encore le seul luxe qu’il pouvait s’accorder, qu’on ne le lui enlève pas de la sorte.

    G Je trouve que votre réaction est démesurée, vous devriez plutôt me remercier pour vous avoir rendu service en tuant ses deux gros nigauds… », s’exclama-t-il avec dédain, pendant que l’homme lui tournait autour tel un volatil cherchant le point faible de sa proie.

    Il fallait croire que le volatil se décida enfin à coincer sa proie. Gaëben sentit son torse heurter douloureusement la table cirée. Le choque en question le priva brutalement de sa respiration en lui faisant cracher l’oxygène de ses poumons. Il eut le souffle court, et pu également sentir ses poignés réduit en compote, entre son dos et la chaise sur laquelle il se trouvait assis. « Bordel ! », pensa-t-il, une vive douleur l’élança soudain tous le long de son dos. L’homme assena la table d’un violent coup de poing qui fit légèrement sursauter Gaëben qui reprenait son souffle. Ce geste était sûrement sa façon de le rappeler à l’ordre, de lui ordonner de relever la tête. Cette hypothèse ne mit pas longtemps avant d’être confirmé, l’homme lui glisser des clichés sous le nez. S’il espérait que ces clichés ensanglantés allaient lui faire de la peine, il se mettait le doigt dans l’œil. Jamais il n’allait regretter que deux violeurs refoulés se soient fait éclater la tronche. Sur un ton irrespectueux, Gaëben se moqua ouvertement de la dépouille des deux hommes, à jamais immortalisé sur du papier glacé :


    G Ah, ouais… Alors, celui-là, qui s’est fait fracasser le crâne par un très joli pot de fleurs artificielles, c’est Jeb, le vrai violeur de Maija. D’ailleurs, il faudra que vous me donniez l’adresse de la fleuriste qui a fait ce pot de fleurs, j’aimerais qu’elle fasse la composition florale que je vais envoyer à l’enterrement de Jeb… »

    Le seul cliché sur lequel il s’attarda discrètement fut celui de Maija. Peut-être était-ce vrai… Peut-être qu’elle aussi avait finalement témoigné contre lui. Seulement, il devait en avoir le cœur net. En plus, il fallait essayer de pousser l’homme à prêcher le faux pour obtenir le vrai. Si jamais Maija avait témoigné en sa faveur, il se devait de lui dire la vérité.


    G Et Maija ! Elle aussi, vous allez me dire qu’elle a témoigné contre moi, peut-être ? »
    G Ah oui, vraiment ? Parce que je crois me souvenir que sans moi dans cette banque, aujourd’hui, elle serait à la morgue, comme ces deux cons ! »
    G Mais je peux comprendre que sa vous embête de me croire, sa chamboule tellement votre version des faits… Plus rien ne colle, c’est ça ? Vous n’auriez pas l’impression d’être un peu embrouillé, là ? »

    Gaëben refusé de répondre à cette avalanche de question dont l’homme le recouvrait littéralement jusqu’au cou. Jamais il ne se précipiterait pour répondre. C’était ça, le but d’une avalanche de question, vous incitez à ne prononcer qu’une simple parole contradictoire avec le reste de votre version. Mais si cela se produisait, déjà qu’on ne le croirait pas, s’en serait fini de lui : le château de carte allait s’effondrer une bonne fois pour tout. Non, il n’allait pas lui faire ce plaisir. Il prit un ton faussement sérieux et annonça :


    G Tout bien réfléchi, je crois que j’ai des aveux à vous faire… Je voulais partir en vacances sous les tropiques. »

    Gaëben se mit à rire, même s’il avait conscience que son attitude lui attirerait les foudres du volatil. Lorsque soudain, il se souvint d’un détail qui pourrait remettre tout en question, dans la tête de l’agent : son biper. Oh, bien sûr, il ne verrait pas tout de suite qu’il s’agissait d’un modèle de biper que l’on donne aux personnes qui sont dans l’attente du greffe, plutôt que d’un biper de travail. Néanmoins, celui lui donnerait l’occasion de réfléchir, et lui donnerait à lui-même l’occasion de le faire jouer aux devinettes. Arborant une mine mystérieuse à souhait, Gaëben soutint le regard de l’agent et s’exclama calmement :


    G Vous voulez savoir le pourquoi de ce braquage, c’est bien ça ? Alors, détachez-moi, et je vous montrerez quelque chose qui pourrait vous mettre sur la voie… »
    G Cela ne tient qu’à vous mais à votre place, je ne refuserais pas, car pas de mains libres, pas d’indice. »

    Lui seul savait où était planqué ce fameux indice, l’homme ne le trouverait jamais seul. Oui, on pouvait considérer cette demande comme du chantage, mais tout de même, il y gagnerait aussi. Néanmoins, Gaëben espérait qu’on le détache…
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MessageSujet: Re: FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben   FB - Confrontation et interrogations ||| Gaëben EmptyMer 8 Juil - 22:20

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Gaëben and ... Bobby
Effet d'une bombe


    Bobby l'écoutait sans broncher. Après tout, le principal objectif était de lui faire cracher sa version des faits, telle qu'elle soit et qu'ensuite, grâce a celle ci, faire avancer l'affaire judiciaire. Le comportement et les manières de Gaëben avaient tendance à le mettre sur le nerfs. Ayant donnait un aperçut de ce dont ill était capable, étant donné que sa réflexion n'avait pas du tout plu à Bob, concernant les deux cadavres, il n'allait pas être au bout de ses surprises, il n'avait rien vu et s'il continuait sur cette lancée, a être si teigne et si arrogant, Gaë en aurait le droit ! Bobby en prendrait un réel plaisir.

    Un petit sourire apparut sur son visage quand Bobby lui montra les clichés. L'agent se sentit bouillir de l'intérieur. Il adorait cette sensation comme il la détestait en retour. Bob s'accouda au bureau sans oublier de garder une position de supériorité à l'égard de ce gosse. Gaëben allait apprendre les bonnes manières. Certes, les deux cadavres étaient peut être ceux de braqueurs mais après tout celui qui les avaient tués c'était lui, le concerné assis cloué sur sa chaise. Bobby serra les dents.

      `Quoi qu'il en soit. Vous êtes le seul vivant sommes nous bien d'accord?! De plus, comment pourrais je être certain de vos dires? Jeb est peut être le violeur mais tout porte à croire que c'est vous. Témoignages, confusion de la part de la pauvre femme et votre survie. Je pense qu'il aurait mieux fallut pour vous de vous tirer une balle dans la tête ... Jeb et l'autre garçon étaient vos complices. Ca à mal tourner entre vous et vous les avaient tuer de sang froid ! Puis TU t'es ATTAQUE A MADEMOISELLE COLLINGWOOD ! Ne-me-le-fait-pas-répéter-!`articula entre ses dents.

    Son regard donnait la sensation qu'il allait le dévorer sur place et ne pas en laisser une miette ! Carnassier. Bobby commençait à respirer très fort. Le sang lui montait à la tête et on pouvait voir ses veines qui se dessinaient sous sa peau bronzée. Dans son cou, ou même ses mains. Embouillé? Non loin de là. Bobby savait parfaitement à ce qu'il avait affaire et il n'était pas près de le laisser tranquille. Il partirait après avoir soutirer des informations complémentaires intéressantes pour le dossier et les avocats, ici présent mais non visibles.

    Gaëben ne répondait pas vraiment à ses questions. Bobby ne revint pas dessus préférant attendre un instant et ainsi arpenter un nouveau terrain d'attaque.Tandis que Bobby était debout, tendu en face de la grande vitre tintée, comme par enchantement, le détenu de décida à avouer ... un sourire victorieux se dessina sur ses lèvres. Il hocha la tête pour commencer à écouter, en adressant un regard aux personnes de l'autre côté. Bobby se retourna quand Gaë commençait à parler. Celui ci marqua une pause. Il reprit et avec humour pour annoncer son souhait de partir en vacances dans les tropiques. Bobby n'apprécia pas du tout le ton qu'il avait osé prendre et surtout le rire qu'il laissait passer de sa gorge.

    Bobby ne lui laissa pas une seule seconde pour pouvoir se reprendre ou même avoir la possibilité de penser. Il se précipita derrière lui et plaqua sa main dans sa nuque pour le pousser en avant et plaquer son visage sur la partie lisse de la table. Gaë atterrit sur la joue gauche et l'agent percevait déjà sa respiration saccadée. Bobby se pencha alors vers son oreille, pour lui parler de façon très crue. Ses mains se crispaient et Bob faisait exprès de courber ses doigts pour enfoncer le peu d'ongles qu'il avait dans sa chair.

      `L'humour est TRES DECONSEILLE DANS VOTRE SITUATION MONSIEUR SIXTINASH ! Je ne le répeterais PAS UNE SECONDE FOIS. SI VOUS OSEZ faire une fois de plus CE GENRE DE REFLEXION OU UN GESTE QUELCONQUE le moment sera venu pour vous de SOUFFRIR un peu plus.`

    L'agent Cale le remit à sa place avec la même violence. Il l'attira vers l'arrière et le mit droit sur sa chaise, dos plaqué contre le dossier. L'accusé opta ensuite pour une tenue plus soignée de son comportement sans faire d'effort très exemplaire. Mais l'effort était là et Bobby fronça les sourcils suite à sa proposition. Celui ci resta silencieux quelques petites minutes en fixant le mur de brique qu'il y avait en face de lui. Il se pencha vers Gaë.


      `Je vous préviens encore une fois, car avec vous je constate qu'il faut tout répéter je ne sais combien de fois. Un mauvais pas et vous regretterais d'être né ! J'ai une arme n'oubliait surtout pas et je n'hésiterais pas à tirer. Je vous ai à l'oeil ! Je surveillerais vos gestes millimètre par millimètre ! ... Je ne joue pas. Alors j'espère pour vous que vous avez une bonne raison pour laisser croire que vous avez quelque chose d'intéressant à me faire part.`


    Bobby passa derrière lui et prit la clef des menottes que lui avait passé l'agent Cambdell. Il avait déjà une main sur son arme, au cas où .. et l'actionna en la mettant près de l'oreille de son client pour l'avertir...


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