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| Sujet: God Must Hate Me » PV Mer 8 Juil - 21:04 | |
| TOPIC FLASHBACK . © MaquizZ & © Mem0rial FoXPv Jade S. O’Connell & Gaëben J. Sixtinàsh
« Les nouveaux débuts, comme les nouveaux pays, donnent toujours le sentiment qu'on est perdu, qu'on est dans le noir. »
GARDIEN– Tenez, c’est ici. Rentrez et ne touchez à rien, le docteur O’Connell ne va plus tarder, elle a été retenu dans un embouteillage, en ville. »
Le gardien glissa une petite clé argenté dans la serrure de ses menottes pour le lui ôter enfin. Ses poignées à présent nus en gardés encore les marques rouges, semblables à des marques de l’acérassions. Gaëben voulu grimacer en sentant la douleur mais gratifia plutôt le gardien d’un signe de tête, puis pénétra silencieusement à l’intérieur de ce qu’on lui avait présenté comme étant l’infirmerie de la prison, prison dans laquelle il était pressentit pour y rester quelques années, peut-être même jusqu’au dernier jour de sa vie. Comme dans les films, c’est ici qu’on lui demandera ce qu’il voudra manger pour son dernier repas, en guise de dernière volonté. En effet, la peine dont il était accusé était particulièrement lourde, il s’agissait de deux meurtres et d’une tentative de viol, sans oublier le braquage à main armé, ce n’est pas rien. Gaëben était innocent mais étant donné que personne ne le croirait jamais, son interrogatoire avec l’agent Cale l’en avait définitivement convaincu, autant se rassurer en se disant que beaucoup d’autres innocents passaient leur vie dans ces prisons.
Le gardien referma la porte de l’infirmerie où se trouvait désormais Gaëben et alla se poster à l’entrée du couloir, pour surveiller l’arrivée du docteur O’Connell afin d’être là pour lui ouvrir la grande grille de fer, lorsqu’elle arriverait enfin. Pendant ce temps-là, et seulement après avoir vérifié que plus aucun bruit de pas ne provenait de l’autre côté de la porte, Gaëben s’approcha de la grande armoire à médicaments, située juste face à lui. Il fallait qu’il se procure, d’une façon ou d’une autre, les pilules dont il avait besoin pour sa malformation cardiaque. Le braquage avait échoué, sa chance de pouvoir se payer son traitement avec. Aussi, il savait pertinemment que si on avait refusé de le lui donner à l’hôpital, on refuserait également ici. De plus, faire du charme au docteur pour s’en procurer ne lui semblait pas être une idée très subtile, à moins qu’elle ait été digne de confiance. Or, il ne là connaissait pas suffisamment pour se risquer à ce genre de chose. Le plus hilarant dans sa situation, c’est qu’avec son nouveau statut de prisonnier, il pouvait dire adieu à sa greffe de cœur. Certes, les docteurs disaient tous qu’ils ne faisaient aucune différence mais pour sûr, il avait encore davantage chuté sur la liste des donneurs en attente. Gaëben ouvrit avec empressement l’armoire et vérifia méthodiquement chacune des étiquettes des flacons se trouvant justes sous ses yeux. Des antalgiques, principalement, mais rien de concret. Est-ce que ce traitement existait-il réellement, au moins ? Gaëben continua sa recherche mais s’interrompit soudain. Dans le couloir, des voix se firent menaçantes :
GARDIEN– Bonjour, docteur O’Connell, c’est un plaisir de vous voir. » J– Bonjour ! Merci, Henry. Belle journée, n’est-ce pas ? » GARDIEN– Exactement ! Mr. Sixtinàsh vous attend dans l’infirmerie. » J– Comment ? Mais enfin, avez-vous perdu l’esprit ? »
Les pas du docteur s’amplifièrent sensiblement. Gaëben comprit pourquoi tant d’affolements. Henry était un gardien de prison visiblement très respectueux, toujours à vouvoyer les détenus, même ceux qui ne mériteraient aucune marque de respect. Néanmoins, il débutait dans le métier avec une lacune, celle d’être tête en l’air, et ne pensait pas toujours à tous les cas de figure, faisant parfois plus confiance au prisonniers qu’il ne le devrait. Or, seul dans une infirmerie, à défaut de ne pas pouvoir passer les fenêtres condamnées par des barreaux de fer, pouvaient tenter de se suicider. Alarmé par l’arrivée du docteur qui était prévisible, Gaëben claqua avec une certaine vivacité l’armoire et fit volteface. La porte était déjà ouverte, Henry surplombait l’épaule du docteur qui l’avait sûrement vu refermer l’armoire. Manque de chance, dans le feu de l'action, il avait gardé dans sa main l'un des tubes et il s'agissait de somnifères. Evidemment, il n'avait jamais eu l'intention de faire une overdose de somnifères mais le docteur soupçonnerait certainement le contraire. Il là connaissait depuis sa prise en charge à l'hôpital, il allait certainement avoir droit à une remontrance de sa part..
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