Charlie's Relations.

Stones
Charlie Adeline

« Certains m'appellent Adeline, qui est mon deuxième prénom, parce qu'ils préfèrent ce prénom. D'autres m'appellent Charlie, mon premier prénom. Peu importe avec lequel ils m'appellent, un prénom reste un prénom. Si mes parents avaient choisi deux prénoms, c'était pour qu'ils soient utilisés. Je suis née il y a vingt-cinq ans, le vingt-deux novembre 1984. Avec moi devait naitre ma sœur jumelle. Elle n'a pas eu la même chance que moi, elle n'a jamais connu le monde extérieur. Contrairement à moi, elle était née morte. J'étais devenu le miracle de la famille. La fille qui avait survécu à l'accouchement. Avant moi, était né mon grand frère, James. Il avait trois ans de plus que moi. Depuis la mort de mes parents, je n'ai plus aucune nouvelle de lui. Lui qui m'avait tant protéger pendant mon adolescence et mon enfance. Lui qui avait été toujours présent pour m'aider, me conseiller et me consoler. Je n'ai plus d'espoir de le retrouver aujourd'hui.

J'étais dans la bibliothèque où je travaille quand la ville se retrouva inondée en même temps qu'une bonne partie de la planète. Il y avait des lecteurs et des habitués avec nous. Cela fait trois jours. Trois longs jours que nous vivons dans la bibliothèque. Nous arrivons à survivre grâce aux livres qui nous servent de combustibles afin de nous chauffer. Trois jours que nous sommes enfermés avec des personnes que nous ne connaissons rien. Trois jours que nous ne sommes pas sortit. Trois journées entières à se demander ce qu'il se passe à l'extérieur. Cela fait trois jours que nous avons faim et que nous vivons dans les mêmes vêtements. Trois jours que nous espérons recevoir de l'aide de survivants ou de secours. Trois jours qui nous disent clairement que ce n'est pas près de se terminer. Dans la bibliothèque règne une ambiance glacial. Ca fait froid dans le dos. On apprend à ce connaître même si ce n'est pas facile. Tout le monde à peur pour sa vie, pour sa famille, pour ses amis. Nous sommes dans le silence, nous sommes condamnés à vivre dans la bibliothèque jusqu'à ce que tout cela cesse. »

Les liens de
Charlie Stones

« Les relations entre humains sont toutes importantes. Qu'elles soient positives ou négatives. Se sont ces relations qui font de nous ce que nous sommes. Nous ne nous comporterons pas violemment si nous n'avions pas des ennemis. Nous serions toujours heureux et aimables si nous n'avions que des amis. Je suis comme tout le monde. J'ai des amis et des ennemis. Même si elles sont différentes les unes des autres, mes relations sont toutes aussi importantes. Je suis comme tout le monde, je préfère avoir de bonnes relations avec les gens ce n'est pas pour autant que je n'ai pas d'ennemis. Ce que j'attends d'un ami est très simple. Il doit être gentil, généreux et gentil. Mais pas seulement, je dois pouvoir compter sur lui et sur sa confiance. Même si il ne respecte pas les premiers critères, je l'aimerai quand même. Un ami est un ami, on l'accepte comme il est. Tout le monde n'est pas parfait et moi la première. Pour moi, une connaissance n'est qu'une personne que je vois plusieurs fois dans la semaine mais avec qui je n'ai jamais eu de grande discussion comme celle que j'ai avec mes amis. Ces connaissances pourront évoluer en amitié ou se dégrader en ennemi. Je le saurai quand nous nous parlerons vraiment. Dans mes relations, j'aimerais compter mon Prince Charmant. L'homme qui saura me rendre le sourire dans les pires moments, qui saura m'aimer et qui appréciera que je le lui rende. Ca serait un homme avec qui je me verrai passer la vie entière voir l'infinité avec lui. Avec qui j'aurai de magnifique enfants et une belle maison. Pour avoir ces deux choses, il faudra d'abord que nous nous en sortions et que nous nous trouvions. J'aimerais avoir deux meilleurs amis. Fille ou garçon. On s'en fiche pas mal, vous ne pensez pas ? Tant qu'on entretient de bonne relation avec quelqu'un, on s'en fiche de son sexe, de sa couleur, de sa religion. Cette personne qu'elle est fait qu'on l'aime. Alors on ne se pose pas de question. Mes meilleurs amis sauront me remonter le moral, ils me réconforteront, m'aideront et ensemble, nous parlerons de choses et d'autres et nous nous amuserons.

Comme je disais avant, toutes les relations sont importantes. En voilà une qui me sortirait des yeux si je n'avais pas cet aspect si positif des relations humaines. Celle que j'ai avec ce Dorian Hemingway m'énerve à un point. Je ne saurais l'expliquer. Enfin, si je sais pourquoi. C'est lui, tout simplement. Jusqu'à l'inondation, nous avions une relation assez platonique, du genre « le livre truc se situe où ? » « Troisième rangée, étage deux ». Vous voyez le genre. Il s'est retrouvé prisonnié dans la bibliothèque avec moi et d'autres survivants. Au début, on pensait tous que des secours viendraient nous chercher, que cette situation ne resterait pas longtemps dans cet état. Et bien, nous nous trompions. Quand ce policier était venu nous prévenir du danger, j'ai tout mis en œuvre pour nous sauver. J'ai appelé les secours, j'ai trouvé un moyen de sortir, j'ai gérée seule la situation. Enfin, pas totalement seule mais j'étais réellement la seule à connaître le bâtiment. C'était sur moi que reposait la survie de tous. Lorsqu'on a rapidement réalisé que cela ne changerait rien, qu'on n'avait aucune chance de sortir de la bibliothèque avant quelques jours, les accusations me sont tombés dessus. Accusations qui venaient de Dorian. S'énerver ne servait à rien. Au début, ça allait mais il insistait. Il me mettait la faute de cette catastrophe sur le dos. Je suis restée courtoise même si mon ton n'était pas des plus gentil. Cette histoire va bientôt finir en grosse dispute. Je ne pourrais pas me contrôler longtemps.
»

Descriptions brèves
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Idées
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Des amis, des tonnes d'amis – parce que tout le monde a besoin d'amis et moi la première. Je suis toujours souriante, ce qui me vaut beaucoup de relations amicales. Se serait des amis que j'aurais rencontrés à quelques occasions. Des relations de longues ou de courtes durées.
Des survivants de la bibliothèque – je les aurais rencontré à la bibliothèque alors que nous étions dans la bibliothèque pour se protéger. Notre relation peut être bonne comme mauvaise. Bonne, on s'aiderait et se remonterait le moral mutuelle. Mauvaise, nous ne supportons pas la vie en communauté.
Un homme dont je serais tombée amoureuse – dès le premier regard, je serais tombée sous son charme. Malheureusement, c'était la veille de la catastrophe naturelle. Nous avons simplement échangé un regard. Nous ne nous sommes jamais parlés. Nous ne connaissons rien l'un de l'autre. Ce simple regard nous a accroché.
Des ex-petits amis – mais pas beaucoup parce je ne suis pas une femme volage. Je ne suis pas la genre à collectionner les conquêtes. Des petits amis avec qui je serais resté plus ou moins longtemps.
Des connaissances – on n'aurait jamais vraiment prit le temps de se connaître. On aurait dû car maintenant qu'il se passe des choses étranges avec la nature, je regrette. Nous mourrons peut-être sans jamais nous avoir connu. Ces connaissances vont du voisin à une personne croisé au super marché.
Des ennemis – femmes ou hommes, je me serais froissé avec eux pour n'importe quelle raison. Depuis, rien ne peut nous réconcilier. Cela ne changera pas aujourd'hui même si nous sommes plus près de la mort que jamais.