Live or die ATOUT(S): PNG FAIBLESSE(S): Un défaut psychique ou une faiblesse physique qui risque de vous nuire lors de votre survie RELATIONSHIPS:
Sujet: Eben — what's left of me. Sam 23 Mai - 22:27
THIS IS WHO I AM
Nom, Prénom : Eben Henry Oleson Age : 27ans Lieu et date de naissance : 17 novembre 1982 Groupe : We Prepair to Move.
Si tu n'as rien de plus beau à dire que le Silence, alors tais-toi.
I CAN'T SAVE YOU FROM YOURSELF
Comme d'habitude dans cette foutue ville, il pleuvait des cordes. Le ciel rugissait, larguant bon nombres d'éclairs qui s'écrasaient au sol dans un bruit sourd. De fines gouttelettes de pluies ruisselaient le long de la fenêtre de l'appartement #1458. Le chaos qui y régnait à l'intérieur était presque comparable à celui qui s'installait dehors : Les canettes de bière se mêlaient aux restes de nourriture et à la vaisselle sale qui s'entassait un peu partout. Tapit dans l'ombre, la silhouette négligée d'un homme d'une trentaine d'année se dessinait, le regard hagard et une expression figée sur le visage. Avachit dans son fauteuil, seul le clignement de ses yeux et sa poitrine qui se soulevait au rythme de sa respiration permettaient de ne pas le confondre avec une statue de cire. En temps normal, l'homme était loin d'être aussi dépareillé et avait pour habitude de prendre soin de son joli minois. Ses cheveux qu'il portait habituellement rasés formaient une épaisse touffe châtain au sommet de son crâne et descendaient le long de sa mâchoire en formant d'épais favoris. Une barbe du même aspect commençait à prendre forme sur son menton, masquant la légère fossette qu'y s'y trouvait. Il fallait avouer que cet amas de poils peu glamour étaient loin de le mettre en valeur. Comme si ce charmant tableau ne suffisait pas, d'épaisses cernes étaient venues se loger sous ses yeux noisettes, témoins de ses multiples nuits blanches, et contrastaient fortement avec la pâleur de sa peau. A le voir, les personnes qui ne le connaissaient pas aurait put croire qu'ils avaient face à eux un homme malade, prêt à claquer d'une minute à l'autre. C'est du moins ce que la dépression dont il souffrait depuis maintenant un mois laissant voir. En un temps record, elle l'avait transformé en déchet. Mais ne croyez pas qu'il se soit laissé faire ! Il avait lutté, avait même été jusqu'à ingurgiter des tonnes d'anxiolytiques, cependant rien ne semblait vouloir la déloger : Elle ne voulait pas partir. Elle préférait le ronger jusqu'à l'os. Encore, et encore. Et ce, quelles que soit ses vaines tentatives.
Vous vous demandez probablement comment peut-on en arriver à un tel point ? Comment peut-on baisser ainsi les bras sur son propre cas en se laissant submerger ? Il fut une époque où Eben Olseson se le demandait aussi. Il découvrit à ses dépens qu'il ne faut qu'une petite étincelle pour allumer un brasier.
Pour tout comprendre, il faut remonter quelques années en arrière. 9 plus précisément. Eben est alors âgé de 18ans et est convaincu d'avoir trouvé sa voie dans la vie en souhaitant intégrer l'armée américaine. Il faut dire que les évènements du 11 Septembre, qui choquèrent profondément l'Amérique, en furent d'ailleurs le principal déclencheur. Faisant fis des réprobations de son père, seul et unique démocrate dans tout l'état du Texas, Eben abandonna le cocon familial en pleine nuit et quitta son Texas natal pour aller vivre sa vie en ville. Persuadé d'avoir prit la meilleure des décisions, il laissa derrière lui son paternel, la seule figure parentale qu'il ait jamais eut depuis la mort de sa mère, et ses deux sœurs cadettes de respectivement 16 et 15 ans. Son sac sur le dos, il monta à bord d'un bus, ne laissant derrière lui qu'une simple lettre adressée à sa famille, dans laquelle il explique son choix et où il s'excuse pour son acte.
Une lettre. Eben s'en mord les doigts rien qu'à y repenser. Tout ce qu'il avait laissé derrière lui était un vulgaire bout de papier sur lequels étaient griffonnés quelques mots. Comment avait-il put être aussi lâche ? Non, l'âge n'était pas une excuse, même si il s'en était contenté pendant bien longtemps. A présent, il n'y avait plus que des regrets.
Une fois à New York, la suite s'enchaîna bien vite pour le garçon. Il se loua un appartement certes miteux, le minimum vivable que lui permettait les quelques sous qu'il avait en poche, et entama les processus nécessaires afin de porter l'uniforme de la Navy. Il multiplia entraînements et formations militaires, suivit des cours de secourisme et participa même à des simulations d'attaques terroristes. Eben était ce qu'ils appelaient dans leur jargon " Un bon élément", tant sur de réelles missions à haut risque que sur des actions plus limitées. Bref, tout semblait lui réussir. Même l'Amour était au rendez-vous, ou plus précisément le coup de foudre. Lorsqu'il vit pour la première fois Kirsten au cours de sa formation de secouriste, son cœur en rata un battement, et il sut que cette fille était spéciale, qu'elle devait faire partie de sa vie.
Pourtant, comme on le dit si bien, toutes les bonnes choses ont une fin. Tout bascula le jour où Eben montra pour la première fois des signes extérieurs de diabète de type 1. Bien que la maladie ne l'ait jadis jamais handicapé, l'armée estima néanmoins préférable de réformer le jeune homme. " On ne veut pas traîner un gars malade sur le terrain " lui avait-on répondu, de quoi vous remercier pour tous vos bons et loyaux services.
Il y avait de quoi être dégouté, de quoi se poser des questions pour finalement en arriver à se dégouter. Comment avait-il put faire certains choix pour si peu ? Finalement, le jeu était loin d'en valoir la chandelle.
La suite, vous la connaissez : Un appartement, ce qu'il reste d'un homme, et des regrets. Eben se coupa de tout, et de tout le monde. Ses convictions franchement remises en causes et ne rancœur pour tout ce qui avait trait à la politique c'était emprise de lui. Au point qu'il en était rongé. Lui, qui d'habitude était incapable d'exprimer le moindre sentiment en étant limite ataraxique, était à présent révolté de tout. Ne pouvant plus supporter de le voir dans cet état, Kirsten le quitta. Se sentir impuissante était pour elle la pire des tortures, mais Eben - Trop renfermé sur lui-même à ressasser - ne le réalisa que trop tard.
Tout ça pour en arriver à ce fameux jour où Eben finit par se décoller de son canapé. Oh, ne croyez pas qu'il ait enfin fini par prendre conscience ! Non, loin de là ... Mais quand on a plus de clopes en stock, faut bien sortir pour aller en racheter. Eben enfila un imperméable noir et jeta un coup d'oeil dans le miroir qui se trouvait face à lui. Il était méconnaissable, et avait une gueule à faire peur. Peu soucieux de son apparence, il soupira légèrement et quitta son dépotoir d'appartement pour se rendre au drug store le plus proche, à quelques pâtés de rues.
C'est depuis le rétroviseur d'une voiture qu'il vit une énorme vague s'abattre derrière lui. L'imposante masse d'eau se dirigeait à présent dans sa direction, noyant tout sur son passage. Eben ne s'éternisa pas et courut à en perdre haleine. Ne pouvant courser les déferlantes d'eau, l'ex-militaire s'engouffra dans un immeuble et en gravit le plus d'étages possible. C'est in extrémis qu'il en réchappa, miraculeusement indemne.
Cela fait à présent une journée qu'il séjourne dans son refuge improvisé, en compagnie d'un groupe de personnes qui, tout comme lui, ont estimé préférable de s'abriter ici. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les évènements traumatisants qui venaient de se passer eurent un effet radical sur le jeune homme : L'espace d'un instant, il semblait s'être retrouvé. Survivre et secourir, c'était son élément.
Finalement, toute sa vie n'avait peut-être pas été menée en vain.
SWEET ABOUT ME .. OR NOT xD
Célébrité Choisie : Joshou <3 Pseudo : Kaah Age : 20 xD Fréquence de connexion : 7/7 - Sauf pendant la période des examens, là ça risque d'être un minimum en semaine et le soir le weekend. Comment trouvez-vous E N D E D W O R L D. : Ça caille par ici non ?
Eben — what's left of me.
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