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 « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01

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Ephémérides
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ATOUT(S): Un ou plusieurs trait(s) de votre personnalité qui peut vous être utile dans votre survie
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MessageSujet: « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01   « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01 EmptyLun 1 Juin - 22:29

    Le froid se faisait de plus en plus sentir dans la bibliothèque, et les mûrs fait de pierres anciennes étaient loin de garder la chaleur. Plus les heures passaient, plus l'optimisme des rescapés partait en fumée, tout comme la réserve de livres, seuls combustibles disponibles. C'est vers 23h qu'une violente bourrasque s'engouffra depuis l'interstice de la cheminée, étouffant presque le feu. La panique s'empare alors de certains survivants, tandis que d'autres tentent d'être plus pragmatiques et cherchent déjà une solution afin d'éviter que leur unique source de chaleur ne se meure. S'en suit alors une course contre la montre : Nate, en tant que leader du groupe, semblait prendre les commandes de l'opération en attribuant à chacun sa tâche. Il chercha des yeux les hommes robustes de son groupe mais ils semblaient tous s'être volatilisés dans les airs ([i] cf. sujet collectif groupe 01 ). Il ne s'attarda pas sur la questions et fit en fonction des effectifs. Il donna à Stella, une gamine un peu effacée du reste du groupe, la tâche d'entretenir les braises. C'était une lourde responsabilité qu'il venait de lui coller, mais il avait confiance en elle. Le regard du leader tomba alors sur le seul garçon encore présent dans la pièce : Un gars pas bien costaud à l'allure un peu fébrile dont il se rappelait vaguement le nom : Arthur. Sans prendre le temps de lui demander son avis, il lui donna la tâche de récupérer suffisamment de quoi alimenter le feu, ce qui consistait principalement en livres. Kirsten se proposa pour l'accompagner, et fut bien vite suivie, au grand étonnement de tous, par Béatrice, celle qui depuis le début contestait toutes les décisions prises en n'en faisant qu'à sa tête. Hanna, plus reculée et plus affaiblie que les autres à cause de certains évènements en date, prit l'initiative d'apporter un peu de son aide à Stella, tétanisée face à tous ce branle bas de combat. Pandora quant à elle préférait se la jouer solo et partait dans son coin à la recherche de combustibles. Nate lui emboita bien vite le pas, jugeant que rester seul pouvait être dangereux.

    Ordre de passage : Nate - Stella - Arthur - Kirsten - Béatrice - Hanna - Pandora
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MessageSujet: Re: « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01   « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01 EmptyMer 3 Juin - 20:35

  • Stella tu peux poster Wink
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MessageSujet: Re: « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01   « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01 EmptyJeu 4 Juin - 7:00

    J'avais auparavant l'habitude de m'appeler masochiste, petit surnom affectif entre d'autres. J'étais ce genre de personnes qui portait trois couches de vêtements lorsqu'il faisait chaud et qui se mettait devant un ventilateur à fond lors des jours de grand froid. Celle qui énervait les gens juste pour avoir le plaisir de les entendre lui crier dessus. C'était le bon temps. Quel était l'intérêt maintenant de me faire souffrir puisque j'allais éventuellement, non, surement et très bientôt mourir dans d'atroces souffrances. Atroces serait exagéré. Oh et puis non, je ne pensais pas. La bibliothèque n'était pas réputé pour être un endroit assez chaleureux en premier lieu, chaud on pouvait encore voir, mais là cela défiait toutes les remarques qui avaient pu être prononcées. Il faisait froid, horriblement froid. Moi qui adorait geler, je devais avouer que la situation était plutôt désagréable. Heureusement que je n'avais pas de fièvre -enfin pas encore, ça ne saurait tarder-, car je serais littéralement morte à un moment aléatoire entre deux allées de bouquins. Il n'y avait pas vraiment grand chose à faire ici, à part lire. Cela tombait bien, j'aimais lire. Il suffisait qu'il n'y ait pas quelque idiot qui se pointe dans l'allée et se mette l'idée folle en tête d'aller m'adresser la parole. Est-ce que j'avais l'air d'une fille qui aimait vraiment faire la parlotte ? Pas du tout. Pire, je ressemblais à un vraie zombie ambulant. Je m'étonnais toujours que les gens ne crient pas en me voyant. Peut-être qu'ils se retiennent mais sont effrayés intérieurement. Ce que ça faisait du bien de penser une telle chose. J'aimais faire peur, j'aimais être cynique, j'aimais être sarcastique, j'aimais plus que tout être désagréable. Ou en tout cas, j'en avais vraiment l'air. Pas question de jouer la pauvre cancéreuse qui cherchait absolument à avoir des amis avant de partir dans l'autre monde, ou à utiliser son regard de mourante pour avoir absolument tout ce qu'elle voulait. De toute façon, dans cette situation, qu'est-ce que je pouvais bien espérer ? Je ne savais même pas si j'allais mourir de froid avant de maladie. La température semblait constamment baisser. Était-ce normal ? Si nous avions tous survécu jusqu'ici -ceux de la bibliothèque-, c'était qu'il y avait une raison, selon certains. Cela serait plutôt sympa de nous faire crever maintenant en plusieurs jours alors qu'on aurait pu mourir un peu avant en trois secondes. Le monde était ironique. Je l'aimais bien. « J'ai froiiiiid, serres toi contre moi ! » Je poussais un soupir et me mordais la joue. Il semblait qu'en situation de crise, des couples trouvaient toujours l'occasion de roucouler et ne pouvaient rien faire d'autre que l'étaler. Bon d'accord, j'étais séparée d'eux par une pile de bouquins et ils ne savaient surement pas que j'étais derrière, mais rien n'y faisait. J'étais tout juste vêtue, il fallait le dire. J'avais donc plus froid que ceux qui étaient partis le matin avec trois tonnes de pulls sur le dos avant de se réfugier dans le bâtiment. Notre seule source de chaleur était un feu, et je me demandais bien combien de temps nous allions survivre grâce à lui.

    Je décidais de me rapprocher du feu, puisque de toute façon ici ou ailleurs je ne trouvais pas de raison d'apaiser mon esprit ou bien même de m'occuper plaisamment. Cela me faisait de la peine, de voir tous ces ouvrages brûler, puisqu'ils semblaient être la dernière chose qu'ils nous restaient. Entre survivre et s'occuper, il semblait que pour certains le choix était vite fait. Quant à moi, j'aurais préféré mourir vite en lisant un bon Zola que mourir quelques jours après en m'ennuyant terriblement. L'instinct de survie est plus fort que tout, il paraitrait. Je n'étais pas la seule à vouloir me réchauffer, et je voyais bien que tous les autres autour étaient bien paniqués. Ce que je pouvais détester l'ambiance qui régnait dans le bâtiment. Nous allions mourir, c'était un fait, il fallait juste essayer de passer ces derniers jours en ne perdant pas de temps pour rien. Perdre du temps en se lamentant par exemple, ou encore perdre du temps à angoisser. Je n'étais peut-être pas la mieux placée pour parler d'angoisse, tant mes attaques et crises de panique étaient fréquentes, mais je faisais de mon mieux pour me relaxer. Je n'avais pas eu la présence d'esprit le jour du cataclysme d'amener mes pilules anti stress, et j'en subissais maintenant les conséquences. Quelle horreur. Alors que je m'apprêtais à sauver un Dickens de la pile des futurs combustibles, un courant d'air glacial qui ne semblait arriver d'autre part que de la cheminée nous assena à grands coups. Quelle honte, nous pauvres humains innocents. Comment le froid osait-il nous attaquer sans prévenir ? Qu'importe. Là n'était pas le problème, ou en tout cas pas pour les personnes censées. La première chose à remarquer ? Le pauvre feu qui ne tenait plus que par quelques flammes. Je ne faisais pas partie des gens qui s'approchaient directement du feu (ne savaient-ils pas que sans oxygène il allait s'éteindre ?!) pour voir ce qu'il s'était passé, et qui comptait agir de toute façon, je restais donc à penser à quelques remarques dans mon coin. Il semblait que c'était la panique. Je pouvais être d'accord. J'aurais pu aller les aider, mais je n'avais pas vraiment l'envie de me mêler à la foule pour ressortir la gorge coincée et en hyperventilation. Quoi que, la population semblait s'être nettement rétrécie. Étaient-ils tous morts dans un coin ? Cela aurait été amusant. Pendant une seconde, tout du moins. Ne croyez pas que je suis une sans cœur qui ne prête pas attention aux pauvres sentiments des autres, c'était juste que .. J'étais sur les nerfs. Vraiment. Le garçon qui semblait être l'alpha consentit à prendre les choses en main, et sembla se trouver assez décontenancé par notre assemblée. N'étions nous pas assez bien pour lui ? Les garçons semblaient s'être volatilisés. Cela donnerait moins de raisons à ses donzelles de baver et plus de temps à réfléchir, si cette tâche n'était pas trop difficile pour leur cerveau. Il sembla s'affairer à donner une tâche à chacun. Allait-il vraiment m'accabler d'une telle chose ? Je n'étais bonne à rien. Il ne fallait pas faire une telle erreur. Et pourtant.

    Je devais entretenir les braises. Moi, Stella, je devais m'occuper de ces flammes folles et encore tâche plus insensées, les pousser à grandir. Avais-je la tête à élever l'ardent ? Je n'avais aucune idée de comment réaliser de telles exigences. Néanmoins puisque l'on plaçait apparemment des espoirs dans ma petite personne, je m'approchais du feu tandis que d'autres s'étaient éloignés et .. arrachais quelques pages du pauvre Dickens pour les jeter au feu. Saisie d'un appareil plutôt efficace pour raviver la braise, je tripatouillais dans les cendres pour que les flammes reprennent de leur ardeur. Je n'en menais pas bien loin. Je me débrouillais comme je pouvais, tandis qu'on m'apportait apparemment de nouvelles choses à jeter gaiement -haha- dans le feu, quand une petite me rejoignit pour .. m'aider, je supposais. Petite était peut-être un peu exagéré, étant donné qu'elle devait surement faire plusieurs bons centimètres de plus que moi. Et qu'elle avait l'air plus âgée, même si la réalité n'était peut-être pas le cas. Je la fixais pendant quelques longues secondes en jouant avec la tige de fer dans les cendres, puis jetais encore quelques boules de papier qui s'enflammaient instantanément. Le feu ne me faisait pas vraiment peur. L'eau oui. C'était peut-être idiot, car la majorité des personnes vous diraient surement le contraire. De toute façon, tout le monde savait que j'étais stupide. « Je ne sais pas raviver un feu. » C'était simple, et dit de manière très froide. Je tendais mon instrument -ce n'était rien d'autre qu'une barre de fer recourbée au bout- à l'inconnue pour qu'elle prenne le relai, n'ayant quand même pas l'intention de lui refiler tout le travail. Je n'étais pas à ce point ingrate. La jeune fille à côté de moi n'avait pas l'air d'une pimbêche superficielle ou d'une fille qui aimait se faire voir. Je l'aimais bien au premier abord, mais de toute façon ça ne suffisait pas à établir un jugement. J'étais tout sauf quelqu'un qui se basait sur les couvertures. « Fais attention ». J'aimais peut-être voir les choses brûler, mais les doigts humains, non.
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MessageSujet: Re: « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01   « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01 EmptyJeu 4 Juin - 23:18

Ange était partie depuis maintenant un bon bout de temps. Il se retrouvait à nouveau seul et pour éviter d’avoir à trop se mêler aux autres, Arthur avait émigré avec sa couverture-rideau dans un recoin vide de la pièce. C’était avec plaisir qu’il avait trouvé un livre qu’il avait déjà lu, mais qui avait la faculté de lui redonner à chaque fois le sourire. La première gorgée de bière de Delerm. Pas forcément un chez d’œuvre de la littérature à proprement parler, mais on pouvait le lire et le relire toujours avec le même bonheur. Un auteur d’Europe, il ne savait pas de quel pays exactement. L’Espagne ou l’Allemagne peut être. Il regarda sur la première page. Traduit du français par… Ah, un auteur français donc.
Il bascula la tête en arrière et eut un petit sourire mi-amusé mi-triste. Il s’ennuyait ferme, jamais il n’avait vraiment fait attention à ce genre de détail avant. Et voilà qu’il se prenait à rêvasser sur les origines de celui qui avait écrit un bouquin qui allait disparaitre avec les autres de toutes façons. Cet ouvrage fit surgir en lui de nombreux souvenirs. Nostalgique, il pensa que lui aussi adorait croquer dans la baguette encore chaude le matin, faire du vélo sans les mains, marcher comme un enfant sur le bord du trottoir. Et il ne pensait jamais qu’à un moment de sa vie il puisse se dire : et ça je ne le ferai plus jamais. Ces plaisirs là étaient bien trop simples pour qu’il soit envisageable qu’on puisse un jour nous les enlever. Que ce soit à cause de la maladie, de la vieillesse ou de n’importe quelle autre chose, il est inconcevable que la dégustation d’un banana split nous soit un jour irréalisable. Et pourtant, à ce moment là, il était en droit de penser que ni lui ni personne d’autre dans cette pièce ne serait un jour capable de savourer en toute innocence cette première gorgée de bière.

Il fut interrompu dans ses pensées par une violente bourrasque qui secoua même lui qui s’était retranché loin de la cheminée. Il frissonna et réajusta le tissu sur lui. Il s’apprêtait à se replonger dans sa lecture sans plus faire attention à cet événement quand il vit un attroupement se former prêt du foyer qui était censé les maintenir en vie. Il fronça les sourcils quand il cru comprendre dans les murmures qu’il percevait que le feu était éteint. En quoi cela posait-il un problème ? Il n’y avait qu’à le rallumer voilà tout. On n’allait pas lui faire croire que dans toute la population coincée ici il n’y avait pas au moins une seule personne qui fumait. Un briquet et c’était reparti. Curieux, il mit sa peur de la foule de côté et abandonna sa couchette impromptue pour aller rejoindre les autres.

Il n’y avait pas grand monde par rapport à ce qu’il avait vu avant. Sans doute qu’une partie du groupe avait trouvé à faire. Les mains dans les poches il se mettait sur la pointe des pieds pour tenter de comprendre pourquoi un tel affolement. Le souci était apparemment bel et bien le feu. Il se garda bien de proposer sa théorie du briquet, de peur de sortir une énormité. Il s’apprêtait à s’en retourner de là où il venait quand on l’interpella, en lui insinuant l’ordre d’aller chercher de quoi faire flamber le feu à nouveau. Lui ? Il n’osa pas protester, mais en lui il s’imaginait déjà toutes les catastrophes qu’il pouvait provoquer. Il acquiesça seulement d’un signe de tête. Il jeta un coup d’œil au livre qu’il tenait toujours dans la main. C’était dommage de bruler des ouvrages, surtout qu’ils représentaient beaucoup pour lui qui n’avait jamais ou presque possédé un livre bien à lui. Est-ce que des écrits méritaient plus que d’autre de finir en tas de cendres ?
Il se résigna et jeta celui qu’il lisait dans la pile des combustibles. C’était peut être mieux comme ça, d’avoir relu cela n’avait fait que l’enfoncer un peu plus dans l’horreur de la situation.

Il parti donc vers un tas de livres qui trainaient un peu plus loin par terre en colonnes désorganisées. Il s’accroupit quand il remarqua qu’une jeune fille l’avait suivi pour l’aider. Il attendit qu’elle soit à son niveau, pour lui demander sur une toute petite voix, pour être sur qu’elle soit la seule à l’entendre :


-Est-ce qu’il y en a qu’il faut… J’veux dire, il faut les choisir, ou on prend n’importe les quels ?

Une autre demoiselle vint à sa suite. Il se pinça les lèvres, il avait peur de deux choses : soit sa question était stupide parce qu’elle avait déjà été débattue mais il n’était pas là à ce moment, ou bien il n’écoutait pas. Soit il paraissait pour un illuminé : le foyer était en train de mourir et lui ne faisait que perdre du temps avec des questions sans intérêt. Sauver des livres ? Et puis quoi encore, sauver nos peaux avant tout !
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MessageSujet: Re: « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01   « From Fire to Ash // Scenario Groupe 01 EmptyVen 19 Juin - 11:57

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