Mary, dead or alive?

Nom et prénom : Mary Lynn Bishop
Age : 19 ans
Date de naissance : 10 Décembre 1990
Groupe : we prepair to move

« … la vie c’est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber… »

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« plic, plic »

Doucement la lumière pâlit et la chaleur de la pièce semble lentement s’évaporer. Le carrelage habituellement d’un blanc éclatant de la salle de bain se teinte timidement d’une couleur écarlate. La douleur est lancinante, mais paradoxalement elle apporte avec elle une plénitude que l’on ne trouve nulle part ailleurs.
C’est presque avec plaisir que le sang s’écoule des multiples coupures aux poignets de la jeune femme. Le liquide coule, glisse et courre le long de ses doigts pour venir s’écraser par petites gouttes sur le sol trop rouge à présent…
Le chant timide de son sang lui semble être une symphonie, le dernier concert d’une vie médiocre qu’elle n’a jamais aimé. C’est pour cela que sur ses lèvres d’un rose clair s’étire un sourire d’extase. Son visage est pâle, presque diaphane, bien plus que d’habitude et ses longs cheveux bruns accentuent d’autant plus ce contraste morbide…
Il fait froid, trop froid maintenant et même l’eau bouillante du bain dans lequel elle repose ne suffit plus à la réchauffer. Sa vision est trouble et la lumière blanche de la salle d’eau lui vrille les yeux… Ses membres sont engourdis et lentement elle se sent sombrer dans les eaux noires d’une mort qui n’a cessé de l’appeler toute sa vie durant.

C’est la fin, enfin…

« plic plic »

C’est un bruit tout autre qui réveilla la brune ce matin là. Un bruit strident et trop répétitif pour être toléré. Son réveil hurlait et semblait ne pas vouloir la laisser dormir encore un peu. Se redressant d’une façon mollassonne Mary jeta un regard torve à l’appareil hurleur posé sur sa table de nuit avant de l’arrêter d’un geste sec. Ses yeux d’un vert translucide se posèrent sur son poignet, encore bandé. Un flot d’émotions multiples s’empara brusquement d’elle et d’un geste brutal elle envoya valser le pauvre réveil quelques mètres plus loin. Ramenant ses frêles genoux contre elle, la demoiselle enfouie son visage dans ses membres cagneux, tentant tant de bien que de mal de contenir ce mal de vivre qui l’envahissait une fois de plus. Les jointures blanchies de ses poings serrés témoignaient avec force du désespoir qui l’assaillait, une nouvelle fois.
De longues minutes s’écoulèrent, semblables à des heures et puis la brunette poussa un long soupir avant de se décider, enfin, à se préparer comme tous les matins. Ainsi débuta le rituel habituel, café, douche, armoire et la journée débutait juste identique à toutes celles qui l’avaient précédé. A croire que la vie n’était vraiment qu’un éternel recommencement.

En sirotant son café la jeune femme laissa glisser son regard par la fenêtre. La rue était déjà si animée en cette heure matinale et cette impression d’une foule mouvante serra le cœur de la jeune femme. Tous semblaient si… vivants, les gens heureux comme malheureux, amoureux comme célibataires, pressés ou non. Mais de chacun d’eux se dégageaient une certitude, ils vivaient, ils savaient pourquoi ils vivaient et il se satisfaisaient de leur vie. Mary n’avait besoin que de les observer l’espace de quelques secondes pour les cerner. Elle avait toujours été très forte à ce petit jeu, même si a chaque fois le constat qu’elle faisait contribuait un peu plus à accentuer son sentiment d’être à part. Comme toujours.
La jeune femme déposa nonchalamment sa tasse a peine entamée de café sur l’évier et s’en alla prendre une douche. L’eau brûlante qui jaillissait du pommeau l’apaisait l’espace de quelques minutes. Ses muscles se détendaient, son esprit vagabondait à son aise au milieu de toute cette buée. Collant son front contre la froide paroi de l’habitacle elle se laissait aller à une solitude qui ne l’avait jamais quittée. Pourtant elle avait eu une enfance heureuse. Une famille attentionnée et aimante, des amis. Elle n’avait jamais manqué de rien, pire, elle avait toujours eu tout ce qu’elle désirait. Et pourtant, là ou d’autre aurait apprécié ce train de vie elle n’en avait été que plus dégoûtée. Pourquoi ? Parce que malgré le fait que toutes ses envies aient été comblées elle n’était jamais satisfaite et le bonheur semblait s’éloigner de plus en plus d’elle, comme si il la fuyait. Elle en était d’autant plus déçue que si ce qu’elle désirait n’arrivait pas à la satisfaire alors qu’est ce qui le pourrait ? Peu à peu le monde perdit ses couleurs pour Mary. Tout lui semblait fade et terne. Ses sourires se firent de plus en plus rares, elle se coupa des autres et se laissa envahir par une timidité mêlée à de la jalousie, la jalousie d’être condamnée à ne vivre qu’à moitié alors que les autres croquaient la vie à pleine dents…Dans ses conditions la vie valait elle vraiment la peine d’être vécue ?

S’enroulant dans une serviette immaculée, la demoiselle sortit de la douche, ses pieds humides laissant une trace brillante derrière elle, elle se dirigea de façon morne vers sa penderie. Ses mains vagabondèrent quelques minutes, tâtant différents tissus sans grande conviction avant de se décider finalement pour un banal jean délavé surmonté d’une chemise Burberry rayée beige et marron trois fois trop grande pour elle. Mais ça, a dire vrai elle s’en fichait pas mal. Chaussant des converses marrons, elle attacha nonchalamment des cheveux en une queue de cheval haute qui se balançait au rythme de ses pas et dont quelques mèches folles s’échappaient pour venir caresser son visage anguleux.
Se plantant devant le miroir plus par habitude qu’autre chose, elle s’examina et une fois de plus se trouva sans saveur, comme la vie qu’elle menait. Attrapant un sac de cuir muni d’une bandoulière, elle s’éclipsa en prenant bien soin de tirer sa chemise de telle sorte à ce que les bandages ne soient visibles. Deux tours de clés, quelques étages à descendre par les escaliers et elle se mêlait à présent à la foule du matin direction l’université de New York.
Comme chaque matin ses yeux courraient d’individus en individus, et elle savourait pour eux une vie dont ils ne semblaient pas saisir la valeur. Dire qu’elle, elle n’était même pas capable de mettre fin à ses jours convenablement.
Les mains enfouies dans ses poches, elle baissa la tête, se fondit dans la masse. Après tout au fil du temps elle était devenue transparente, elle ne parlait pratiquement pas, ne souriait pas et tous ceux qui avaient tenté de l’approcher s’étaient heurter à un mur de glace. Non pas qu’elle ne voulait pas d’amis. Mais elle savait par avance qu’aucune relation quelle qu’elle soit ne lui apporterait satisfaction et puis pouvait elle décemment s’imposer à des gens normaux ?

Sans même s’en rendre compte Mary était arrivée en classe, dans on cours d’histoire de l’art. Assise au fond, près de la fenêtre, elle semblait toujours ailleurs, cherchant à s’échapper du carcan étriqué d’une vie qui l’étouffait un peu plus chaque jours. Le dessin était sa seule échappatoire, non pas qu’elle ait un talent exceptionnel, mais elle avait l’impression de s’évader en se laisser aller à « croquer » tout ces petits moments de vie qui lui manquait.
Les minutes s’écoulèrent et la salle s’emplie de la voix monocorde du professeur.
La journée s’annonçait semblable à toutes les autres quand soudain par la fenêtre Mary remarqua la panique dans les rues.
Plus vite qu’il ne faut pour le dire le chaos se répandit dans toute l’université et la plupart des élèves se précipitèrent à l’abri dans la salle principale. Mary, elle, s’extirpa de la masse, était ce sa chance de mourir enfin ? Bizarrement cette idée la répugna et pour la première fois depuis longtemps son cœur battait la chamade dans sa poitrine. Courrant à toutes jambes elle réussi à sortir, juste à temps pour voir l’eau s’engouffrer avec violence dans le bâtiment qu’elle venait de quitter. D’horribles images s’imposèrent à son esprit et elle sentit la nausée lui monter… Une chose cruciale venait de s’imposer à elle , elle voulait vivre, vivre pour apprendre à aimer la vie… Vivre pour tous ceux qui venait de la perdre, Mary Lynn Bishop, 19 ans, voulait vivre !

Pseudo : Mamy ou Mo-kette xD
Avatar : Ashley Greene
Groupe : We prepair to move
D'où avez-vous connu le forum ? Ma sista m’a dit de viendre ^^
Remarques ? Nop je le trouve très bio ^^
Code ? " Code validé par Shanese "

Preum's

Bienvenue parmi nous, amuse toi bien chez les fou geek

Merciiiii de cet accueuil ^^
Je me sens déjà chez moi Razz

Bah de rien

Chez moi c'est chez toi Cool

( genre c'est chez moi ici >___> )

Gabriel L. Irving a écrit:: Bah de rien

Chez moi c'est chez toi
( genre c'est chez moi ici >___> )

Cesse de flooder pour dire des bêtises toi lng

!

Welcomeuuh' =D !

Ton nom me dit quelque chose, on s'est pas déjà rencontré What a Face

?

Peut être, ça fait un moment que je fais du RPG ^^

Merci gabriel check

Bienvenue miss =)

Contente que tu te sentes chez toi!
Je te valides donc, si tu as fini !

Oki merci bien Very Happy

**MESSAGES** : 585

Bienvenue !

OMG OMG OMG

MESDAMES et MESSIEURS

La seule, que dis-je, l'UNIQUE MAMYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY heart

Pardon j'm'emballe mais là, le papy vient de retrouver sa mamy, que d'émotion Very Happy

J'suis trooooop contente crazy

Ca fait des trillions d'années que j'suis pas connectée sur msn en même temps que touaaa, raah xD
BREF, j'te souhaite la bienvenue ici Razz

T'verra les gens sont tous fous mais c'est à cause du froid, en temps normal ils savent presque se tenir sun

ps : en plus t'as dit "bio" ^^ Waaah tu parles le belge c'est trop la classe Cool

Han PAPY? hug02

Mais qu'est tu fous là? xD sproutch

(la fille toujours autant à côté de la plaque)

Mouarf moi zaussi ça me fait plaisir de te retrouver mon papynou. crazy

Effectivement on s'est pas vu depuis perpette Sad

mais c'parce que je suis en BAC en ce moment tutuluuu

, je me suis promis de ne pas me co sur msn avant la fin (soit mercredi, donc dès mercredi soir je décolle plus de msn >w<)

Mouarf, merci pour l'accueuil papynou (roh en plus j'ai un lien avec toi je savais meme pas que c'était toi... le zazar fait bien les choses, comme quoi on ne peu pas séparer un couple du troisième âge serenade

)

PS: c'grâce a ma barakie préférée heart

. au fait comment va ton kevio (xD je crois que c'est le seul mot que j'ai retenu en fait Razz

)

Parler Belge ???

Qui est belge ici ?? ^^

Salut, bienvenue dans les glaces éternelles Wink

Raaah j'suis contente Razz

Ouai je floode, et alors ? J'suis admin j'fais c'que j'veux Very Happy

Muhu j'vais m'faire frapper à coup de stalactites ci xD

Raaaah à partir de mercredi, bin tu me racontes ta vie, moi j'te raconte la mienne ( parce que avec le kevio ça a été tout un bordel, truc de fou )
Puis j'me fais pas de soucis, j'sais bien que ton bac tu vas l'avoir sans problèèmes Very Happy

Seb > Moi, belge, presque fière de l'être xD

Invité

Mdr des stalactites, moi je connais que les poeles (A)

Okay, rendez vous mercredi sur n'msn alors mon ptit papy <3 (j'ai hâte de savoir tout ça ^^)
Mouais j'espère, je veux pas me retaper un an de lycée quand même Razz

Arf, merci kainan heart

PS: moi j'ai du sang italien, mais dans un futur proche j'irai me mêler aux wallons, hein papy? Wink

Moi aussi je suis Belge !!! mdr (Liège, la ville des fétards xD)

Fallais me douter qu'avec un concept pareil, ça devait être du noir jaune rouge Razz