••• Gaëben J. Sixtinàsh
« L'acte humain, c'est l'acte essentiel, celui qui engage l'homme que voici et nul autre, et qui fait de lui un ange ou un démon, mais toujours un solitaire. » ; extrait de Les Paradis de sable.

HEROIN Feat. JAMIE DORNAN

Human Beings Solitary Persons » Nom, Prénom(s) ; Sixtinàsh, Gaëben Jeremiah » Age ; 26 ans » Nationalité ; New-Yorkais Faiblesse(s) : Tout d'abord, la malformation cardiaque de Gaëben pourrait rapidement lui jouer des tours s'il ne se décide pas à réfreiner un peu son rythme de survie. Sans compter que le froid qui s'est sauvagement abattu sur la ville n'arrange en rien sa santé. Ensuite, son second point faible est d'être considéré comme un meurtrier par la plupart des gens dont il risque de croiser la route. En effet, s'il est innocent, les médias n'ont jamais donné cette image de lui, bien au contraire. Atout : Le jeune homme est un survivant acharné qui possède une force d'esprit assez impressionnante, c'est pourquoi il n'abandonnera jamais. Sauf si bien sûr, son coeur ne lui en donne plus le choix... — Protecteur ; rassurant ; indépendant ; courageux ; lunatique ; irritable ; dormeur au sommeil agité ; impatient ; intérieurement sensible ; entêté ; (...)

*VOTRE VIE

G – Oui, allô ?
DOC – Mr. Sixtinàsh ?
G – Lui-même. Vous êtes ?
DOC – Bonjour, je suis le docteur Stevens, de l’hôpital de New-York. Vous vous souvenez ? Je souhaiterais vous parlez des résultats de vos examens médicaux.
G – D’accord. Dois-je prendre rendez-vous, pour cela ?
DOC – Ce ne sera pas nécessaire, en fait. Je sais que la procédure stipule que tout médecin doit rencontrer son patient pour lui annoncer des résultats et ce qui s’en suit mais j’ai un emploi du temps très chargé, dont des urgences. Or, je ne voulais pas vous laissez dans l’attente plus longtemps… Vous êtes atteint d’une malformation du cœur, Mr. Sixtinàsh. Il va vous falloir subir une greffe de cœur, très bientôt.
G – …
DOC – Rassurez-vous, si vous prenez votre traitement correctement, il n’y a pas de raison que votre santé se dégrade, en attendant que vous passiez receveur numéro un. Le seul souci, c’est que ce traitement coûte très cher…
G – …
DOC – Mr. Sixtinàsh ?
G – Oui… Oui, je vous écoute.
DOC – Je ne peux avoir un entretien avec vous avant la semaine prochaine, je suis réellement navré. Néanmoins, passer voir ma secrétaire demain, elle va vous donner un petit biper que vous devrez tous le temps garder prêt de vous. Il vous indiquera lorsqu’un cœur se libérera pour vous. Croyez-vous que ça va aller ? En cas de besoin, n’hésitez pas à m’appeler, ou à appeler directement l’hôpital ; les infirmières répondront à vos interrogations.
G – Dîtes-moi… Comment puis-je procéder pour trouver l’argent du traitement ? J’ai déjà quelques difficultés pour payer mon loyer régulièrement, alors je ne peux pas me permettre…
DOC – Vous allez naturellement recevoir des aides mais je préfère être franc avec vous, cela sera loin d’être suffisant…

A la suite de cette nouvelle, Gaëben bredouilla de brèves salutations au docteur Stevens, juste pour la forme, puis raccrocha le combiné téléphonique à son support mural. Il n’avait pas adressé de remerciements à l’homme, comme le font habituellement les gens, parce qu’il n’en voyait pas vraiment l’utilité. L’homme apprenait ce genre de nouvelles grisantes à ses patients à peu près tous les jours, et qui plus est, n’était même pas capable de les recevoir, comme le stipule la fameuse procédure, alors bon, autant vous dire qu’on s’en tape des remerciements. Normalement, la procédure, c’est la procédure. Il n’aurait pas dû se fatiguer à lui en parler, la gélule serait alors peut-être mieux passé, qui sait ? Gaëben écrasa de son poing l’interrupteur de la pièce, comme s’il voulait s’assurer que personne ne pouvait le voir, et que de ce fait, personne ne lui rappellerait jamais ce moment. Il se mura un long moment dans un silence pensif, tentant de réaliser que toutes ses fois où il s’était essoufflé ostensiblement, toutes ses fois où il avait été à deux doigts de s’évanouir, étaient finalement dues à une malformation cardiaque. Le docteur était-il si franc qu’il s’attardait à le rabâcher sans cesse ? Ou bien avait-il voulu amoindrir sa peine ? Gaëben n’était pas du genre à renoncer, alors, même si ce soir compté comme un bas, et que tout le monde en a, dès demain matin, la vie reprendrait son cours. Enfin, peut-être plus tôt que ça…

1er HOMME – Déconne pas, Jeb, moi je ne le sens pas ce coup-là !
2ème HOMME – Mais t’es qu’un vrai trouillard ! Y’a même des jours où je me demande si tu sens ta paire de couille dans ton froc, pauvre connard !
1er HOMME – Mais…
2ème HOMME – Ta gueule ! Frappe à la porte, idiot, avant que l’intégralité de ce putain d’immeuble soit au courant de ce qu’on fiche ici… Parce que si sa devait malencontreusement arriver, tu sais ce que le Boss te ferait subir, n’est-ce pas ?
1er HOMME – Ouais, ouais ! C’est bon, je frappe !

Une oreille attentive collée contre la porte d’entrée de son appartement, Gaëben avait pu suivre toute la conversation des deux hommes. Mais qui pouvait bien être ces deux plouques ? Et que lui voulait-il ? Gaëben attendit que le premier homme, visiblement soumis aux moindres caprices du second, cogne contre la porte et n’ouvrit que quelques secondes plus tard. Inutile de se jeter sur la porte, sinon ils comprendraient qu’il était juste derrière. Mais quelle fût se surprise lorsque le second homme lui colla illico un revolver sur la tempe gauche, l’entraînant de sa main libre à l’intérieur de l’appartement plongé dans la pénombre.

1er HOMME – Allez, grouille qu’on en finisse avant que l’un des voisins se doute de quelque chose !
2ème HOMME – Il me restera forcément une balle pour toi, alors je te conseil de clouer ton bec !

Gaëben ne prononça aucun mot, non pas par crainte des deux hommes, plutôt parce qu’il se doutait que si ce revolver le visé, c’était pour s’assurer qu’il n’alerterait pas tous le quartier de la présence des deux hommes. Néanmoins, il sentit son cœur s’emballer légèrement, lorsque le second homme referma la porte derrière eux et s’adressa enfin à lui :

2ème HOMME – Bon, on va faire rapide, pigé ? Ne cherche pas à savoir comment mais on est au courant de ton problème de cœur, mon petit gars, et on sait également que t’as pas la tune pour te payer ton traitement. Quel dommage, n’est-ce pas ? Alors, on va te proposer un marché… Dans deux jours, on va braquer une banque et se faire un max de fric ! Seulement, il nous faut un chauffeur et on a cru comprendre que t’étais plutôt balaise dans ce rôle-là…
G – Comment vous savez tout ça ?
2ème HOMME – Tu sais, je déteste me répéter alors quand je te dis de ne pas poser ce genre de questions, tu obéis, ou alors je te bute !
G – C’est bon, vous avez besoin de moi, alors pas la peine de vous fatiguez à faire moyen de pression sur moi avec votre joujou ! J’accepte, c’est évident, j’ai besoin de ce fric, et apparemment vous êtes bien placés pour le savoir, vous saviez à qui vous adressez…
2ème HOMME – Mais dit donc c’est qu’il en a dans le crâne, le p’tit malade du cœur !
G - Allez-vous faire foutre !

Au même titre que l’amour se décide dans les couloirs, à notre époque, les braquages de banque se décident à domicile. Hilarant, non ? Gaëben n’avait sûrement pas conscience pour l’instant du merdier dans lequel il était entrain de s’embarquer mais après tout, qu’est-ce que nous ne ferions pas pour obtenir l’argent qui va nous permettre de vivre ? Forcément, rien de comparable avec les quelques pièces de monnaies que vous cherchez avec agacement un peu partout dans votre chambre, histoire d’aller vous achetez un bonbon à la boulangerie du coin, une fois que vous les aurez retrouvés. D’ailleurs, ces pièces sont certainement dans les plis de votre canapé, ou encore dans la poche de votre pantalon qui vient de passer à la machine à laver. On pari ?

48 heures plus tard.

1er HOMME – Gaëben, tu me reçois 5/5 ?
G – Ouais, c’est bon, le matos ne nous a pas fait faux-bon. Je vous attends derrière la banque, et je vous dis si jamais je vois quelque chose d’anormal.
1er HOMME – (…)
G – Les gars ?
2ème HOMME – Putain de merde, file-moi ce talkie ! Dépêche-toi de remplir les sacs, pendant que moi je m’occupe de cette salope qui a essayé de nous griller en prévenant les flics !

Le talkie-walkie finit par grésiller sensiblement, tandis que Gaëben, assit dans la voiture, sortit de ses gonds, juste après avoir entendu le premier homme, Jeb, parler d’une « salope ». Il s’extirpa impulsivement du véhicule, enfila une cagoule noir sur son visage et pénétra dans la banque, en exécutant les gestes que ses collègues professionnels lui avaient enseignés, quelques heures avant le braquage. Lorsqu’il arriva dans la pièce où tout un tas d’otages se trouvaient retenus au sol de force, son intuition se voyait confirmer. Jeb était là, son arme braqué contre la tempe de cette fameuse « salope », essayant au passage de glisser ses mains baladeuses sous ses vêtements.

G – Hey, je te rappel qu’on avait dit pas de blessés et pas de conneries du genre !, s’écria Gaëben, montrant du doigt son attitude face à cette inoffensive jeune femme âgée d’une vingtaine d’années, environ.
2ème HOMME – C’est cool, mec, j’veux juste en profiter un peu !
G – Fais pas le con !
2ème HOMME – Sinon quoi ?, rétorqua-t-il, en ricanant sournoisement. Il glissa à nouveau sa main sous les vêtements de la jeune femme, comme pour provoquer Gaëben.
G – Sinon je vous lâche !

Ces mots furent pressentis comme un électrochoc dans le grand hall de l’immeuble. Jeb lança un regard noir à Gaëben, le sous-estimant lourdement, se disant simplement que dès qu’ils en auraient terminé, il le tuerait, pour ne plus jamais en entendre parler. Chose dont Gaëben était suffisamment intelligent pour s’en douter. Prévisiblement, le second homme pointa son arme sur Gaëben et tira. Mais seul un bruit de vide fût cracher par l’arme, aucune balle fumante ne sortit de son trou. Le jeune homme avait vu clair dans son jeu. Si le premier homme était trop idiot pour être capable de le tuer, il était clair que Jeb y avait songé depuis le début, c’est pourquoi, ayant pour rôle de supervisé le braquage, il s’était également octroyé le petit supplément de décharger son arme.

G – Mais c’est qu’il en a dans le crâne, le p’tit malade du cœur ! , s’exclama-t-il moqueusement.
2ème HOMME – Tout de même, je suis déçu, je croyais que tu serais un peu plus intelligent que ça… Oui, je n’ai plus de balle, alors oui, mon revolver ne me sert plus à rien, mais toi… Toi, tu as un cœur qui se fatigue vite, je n’aurai donc pas besoin d’arme pour en finir avec toi, et par la même occasion, pour m’occuper de cette ravissante demoiselle…

Sur ses dires, il effleura de ses lèvres le cou de la jeune femme, se voulant chaque fois plus provocateur. La jeune femme qui, jusque-là, avait tenté de garder son calme, se mit à présent à sangloter le plus silencieusement qu’elle le pouvait. Néanmoins, elle n’avait aucune envie de se faire remarquer de Jeb. Elle savait, elle avait vu beaucoup de film où ce genre de chose arrivait. Si elle pleurait, il ferait mine qu’elle demande un peu plus d’attention et son cauchemar commencerait. Ce Gaëben, après tout, que pouvait-il bien avoir à faire d’elle, hein ?

Les apparences sont parfois trompeuses, mademoiselle. Gaëben, dans un excès de colère, parce qu’il détestait ce qui lui arrivait –être malade, se retrouver dans une affaire de braquage de banque, ne pas avoir pris en compte son problème de cœur-, souleva une chaise du sol, qui trainait par ici, et en assena Jeb d’un coup sec. La jeune femme se détacha de l’emprise de ce porc et couru en direction de son bureau pour actionner la fameuse alarme qui préviendrait la police. Gaëben s’approcha d’elle et fut surpris de constater que même après qu’il l’ait défendu, elle se méfiait cruellement de ses intentions :

JEUNE FEMME – Je vous en pris, ne me faite pas de mal. Allez vous en, je ne dirais rien mais c’était mon devoir de déclencher cette alarme, il y a des enfants parmi les otages, je vous en pris !

Alors que Gaëben voulu lui répondre qu’il n’avait pas l’intention de lui faire du mal, il entendit le premier homme –vous savez, l’idiot !- trébucher, juste derrière lui. Quelques billets tombèrent contre le sol. Ca y est, il avait compris. Il avait vu la scène et avait espéré s’enfuir sans se faire remarquer. D’ailleurs, il ramassa d’un revers de main les billets tombés et se dirigea à la hâte vers la sortie. Gaëben réussi à le rattraper, constatant qu’il était handicapé par le gros sac perché sur son dos. Les deux hommes fracassèrent le sol. Gaëben sentit le corps de l’homme se débattre sous lui. Au loin, on pouvait déjà entendre les sirènes de la police retentirent dans la ville. Gaëben fit pousser en arrière et se cogna la nuque contre un pot énorme pot de fleurs décoratives. Ni une ni deux, il se remit sur pieds, se disant qu’il était temps pour lui de fuir, mais soudain, un coup de feu retentit et il vit un projectile s’encastrer dans le crâne de l’idiot, le clouant au sol, éclaboussant quelques mûrs. Gaëben se retourna et eut l’horreur de voir, juste face à lui, Jeb… armé.

2ème HOMME – Et dire que tu me croyais assez bête pour ne prendre qu’une arme, chargée par toi, en plus !

Comme si le destin fut de son côté ce jour-là, l’un des otages souleva l’un de ses fameux pots de fleurs artificiels et assomma Jeb, sans vergogne. Gaëben eut tout juste le temps de réaliser que cet otage avait frappé trop fort, l’homme était mort, qu’une foule de policiers se ruèrent sans pitié sur lui. Ils le menottèrent, et lui balancèrent la fameuse phrase culte de toute arrestation vu à la télévision : « Police, vous êtes en état d’arrestation. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. Vous avez un avocat commis d’office pour assurer votre défense… »

8 mois plus tard.

Arrêté pour braquage de banque, tentative de viol et double meurtre. Tout ça confirmé par les témoins otages. Très ironique. Gaëben était bien sûr innocent mais il fallait croire que l’homme ayant balancé le pot de fleurs avait voulu se couvrir, que le témoignage de la jeune femme qui avait failli être violé compté pour du beurre et que tous les autres avaient suivi le mouvement de foule. Merci l’Amérique !

Les bras ballants de l’autre côté des barreaux de sa cellule, Gaëben écoutait Billy, le détenu de la cellule d’à côté. Lui, dès son arrivé dans cette prison, avait cru en son innocence, allez savoir pourquoi, et surtout comment… Il n’avait aucune preuve de ce qu’il avançait, même s’il s’agissait de la vérité. Mais Gaëben ne préférait pas clamer à longueur de temps son innocence, à quoi bon ? Cela ne ferait que renforcer les opinions de la police qui l’accuserait de mensonge, et peut-être même de mythomanie aggravée. Il ne manquerait plus qu’on l’envoi dans un hôpital psychiatrique…

BILLY – Ecoutez donc ceci, peuple stupide et irréfléchi : avec leurs yeux, ils ne voient rien, avec leurs oreilles, ils n'entendent rien !
G – Encore un passage de la Bible, n’est-ce pas ?
BILLY – Je ne suis pas croyant, tu sais. Mais il y a quelque chose de bon, dans cette Bible. C’est un peu comme un livre philosophique. Tu sélectionnes les passages qui te plaisent et tu les balances à ton pote de cellule. Au moins, tu as l’impression de lui servir à quelque chose. Moi, je te sers à méditer. Ecoute celle-là, je l’adore : « Il y a un temps pour tout, un temps de pleurer, un temps de rire, un temps à se lamenter et un temps de danser. »
G – Quoi ? Tu veux qu’on danse ?
BILLY – Quand on sortira d’ici, pourquoi pas !?
GARDIEN – Silence, s’il vous plaît ! Extinction des feux !

Gaëben étouffa un rire partagé. Billy était considéré par tous le monde comme un vieux fou, complètement loufoque, ayant brûlé et saccagé beaucoup d’immeubles chics, appartenant à la haute société. Mais il n’avait qu’essayer de transmettre ces fameux passages de la Bible qu’il sélectionné. Ou peut-être était-il réellement fou. Quoi qu’il en soit, il avait cette particularité qui faisait de lui un être à part. On pouvait lui parler, sans jamais être jugé. Il pouvait nous parler sans que l’on soi obligé de lui répondre. Le silence lui parlait, si l’on peu dire…

2 heures plus tard ; OO : 43

Allongé sur sa couchette inconfortable, Gaëben entrouvrit les yeux, dérangé par un bruit dont il ne discerné pas l’origine. Peut-être Billy n’arrivait-il encore pas à trouver le sommeil. Il était fréquent que se dernier se tourne et retourne au beau milieu de la nuit pour trouver une position plus à son aise. Mais cette nuit-là, c’était différent. Gaëben se redressa et se rendit compte qu’il foulait une eau glaciale.

G – Bordel de merde ! D’où sa vient, ça ?

Gaëben avança jusqu’à l’entrée de sa cellule mais aucun gardien n’occupait son poste. Il décida donc de réveiller Billy qui saurait sûrement quelque chose :

G – Hey, Billy, y’a un passage de la Bible qui dit qu’on va tous crever noyer ?
BILLY – ‘Déconne pas, ce n’est pas cool de m’empêcher de dormir pour me titiller !
G – Mais merde, j’ai les pieds dans l’eau ! Tu veux quoi ? Que je te le jure sur la Bible ?
BILLY – Si tu me réveilles pour rien, je te jure que demain je te bassine en te récitant la Bible en entière…
G – Au moins, je n’aurais pas à subir ça…

De l’autre côté du mur en bêton, on pu entendre Billy s’étirer, et un petit juron claqua sur sa langue. Gaëben et lui cherchèrent une raison à cette inondation des cellules. Pourquoi aucun gardien ne venait les changer de cellule ? Ou encore leur dire qu’un peu d’eau ne les tuerait pas ? Quoi qu’il se passe, une chose demeurait sûr, le niveau de l’eau ne cessé d’augmenter. D’ailleurs, peu à peu, Gaëben distingua des cris d’affolements, provenant de l’extérieur. Que se passait-il ? Billy tenta bien de secouer les barreaux de sa cellule et d’appeler mais ses efforts étaient vains. Naturellement, ils étaient dans un bloc où aucun autre prisonnier n’était là pour leur expliquer ce qu’il aurait pu entendre. Gaëben comprit qu’il fallait sortir de leur cellule lorsque le niveau de l’eau dépassa la hauteur de ses genoux. Les vitres en face leur cellule étaient désormais sur le point de céder, ce qui ne s’annonçait pas très joyeux.

G – Hey ho ! Y’a quelqu’un, là-dedans ? Vous voulez nous faire crever ou quoi ? Y’a des moyens beaucoup plus radicaux, merde ! Rah, je te paris qu’ils sont encore tous allés s’empiffrer de beignets au chocolat ! Et pendant ce temps-là, on va faire de l’hypothermie ! Bande d’enfoirés !

Soudain, les vitres se brisèrent réellement. Gaëben pu sentir la fraîcheur crispante de l’eau cogner contre sa peau, tandis qu’il fit projeter vers le fond de sa cellule par les grandes eaux. Les fenêtres brisées leur donnèrent soudain l’impression que les cris au dehors se faisaient plus vifs. Gaëben fit complètement enseveli par l’eau. Il tenta de nager pour ne pas que ses membres s’engourdissent. Son heure ne devait pas être encore arrivé. L’un des gardiens avait oublié son trousseau de clé qui flotté au milieu de l’eau trouble. Gaëben sentit ses poumons s’enflammer. Néanmoins, il réussi avec difficulté à attraper le trousseau. Il ne fallait pas qu’il tremble. Il devait trouver la bonne clé, calmement, ou bien il crèverait dans son trou. Quand le cliquetis de la cellule retentit enfin, Gaëben pu reprendre quelque peu sa respiration. Il replongea ensuite, pour ouvrir la cellule de Billy mais il découvrit son cadavre raide, flottant dans l’eau. Il resta un instant sous l’eau à le contempler, désirant s’assurer qu’il était bien mort, sans pour autant y croire vraiment. Mais il devait s’en aller, il devait quitter cet endroit avant que cela ne devienne sa tombe à lui aussi. Gaëben prit une profonde inspiration et s’extirpa du bâtiment par l’une des fenêtres brisées. Il s’écorcha au passage les genoux dans les des bouts de verres pointus.

24 heures plus tard.

Un raz de marré, voilà quel phénomène venait de s’abattre sur la ville de New-York tout entière sans que les médias n’ait véritablement fait leur boulot en répétant en boucle des messages d’alertes. Le Gouvernement, à tous les coups, n’avait pas bougé le petit doigt. Il avait séjourné en prison pendant environ huit mois, alors, peut-être que tout ceci était déjà prévisible, sans que ni Billy ni lui n’ait été mis au courant. Les gardiens avaient fuis, inévitablement. A la suite ce raz de marrée, Gaëben avait trouvé refuge dans une petite maison abandonné où il avait fait brûlé tout ce qui avait pu lui passer sous la main afin de survivre à la vague de froid qui venait de recouvrir la ville entière. Cette dernière l’avait épargné. Mais combien de gens, eux, étaient-ils morts ? Cette jeune femme du baguage, qu’était-elle devenue ? Gaëben eut une pensée pour cette jeune femme et imagina qu’elle ait quitté le continent avant que tout cela n’arrive. Il fallait qu’il ait des pensées heureuses pour couvrir ses tracas, tels que le fait qu’il n’ait pas les médicaments qu’il lui faut pour son cœur, ou encore la mort de Billy. Comment allait-il survivre ?



& &YOU.




Pseudo : //
Age : 15 ans.
Fréquence de connexion : {5/7}, mais je ne répondrais peut-être pas à chaque fois, cela dépendra de mon temps libre.
Comment avez-vous connu le forum : PRD =)
Comment trouvez-vous E N D E D W O R L D. :
Quelque chose à ajouter ? : Il me faut une histoire d'amour unique pour Gaëben xD
Code situé dans le règlement :

Spoiler:

Bienvenueee, j'espère que mon post gêne pas ! Sinan tu me dis

Waouah !

* Remet sa machoire en place *

Bienvenue !!

Aleera ; Ne t'en fais pas, ton message ne gêne pas. Normalement, j'ai pris mes réserves =)
Merci beaucoup à vous tous pour votre acceuil si chaleureux et aussi pour vos exclamations admiratives

J'ai commencé à poster l'histoire de mon personnage, il ne me reste plus grand chose à écrire mais je ne pense pas avoir le temps de terminer ce soir. J'essaie de faire au plus vite, en bâclant le moins possible =D

Le forum a l'air vraiment génial, vous avez l'air d'y mettre une ambiance trop motivante, sa fait plaisir à voir

Merci encore

Edit ; Ps : Excusez-moi s'il y a des fautes d'ortographes dans l'histoire, je corrigerai demain, quand mes petits yeux iront mieux x)

Voilà, je pense avoir terminé. N'hésitez pas à me dire si quelque chose ne colle vraiment pas avec l'esprit du forum, je modifierais. Pour l'histoire, j'ai choisie d'expliquer directement les évènements qui ont bouleversé la vie de mon personnage, c'est pour cela que je ne parle pas réellement de sa vie quotidienne d'avant le déluge.J'espère que mon histoire ne vous aura pas trop ennuyée x)

Merci beaucoup <3 Ca, c'est du rapide =D
Ah, et tant que j'y suis, j'aurais une toute petite question à vous posez : Vu que mon personnage est un solitaire, je peux poster dans n'importe quel endroit (sauf la bibliothèque, l'appartement et le laboratoire, à moins qu'il rejoigne l'un de ces groupes, par la suite), c'est bien ça ? Ou peut-être ai-je mal compris xD.

Je ne t'ai pas officillement souhaité la bienvenue mon cher. Bien que je crois que nous avons déjà assez avencé les présentations.

C'est vrai, c'est vrai mais comme on dit, il n'est jamais trop tard. Merci, chérie =D

Désolé pour le double poste mais je n'avais pas vu le message de Jade, honte à moi xD. Je suis navrée Miss mais le PV vient d'être pris par une de mes amie RPGiste mais je suis toujours ravie d'avoir un lien avec toi =D J'adore ton enthousiasme ! J'espère que tu n'es pas trop déçue