Je mentirais sévèrement si je disais que je n'avais jamais eu affaire à la mort. Je m'appelle Bobby Ari Bo Cale, je suis né un 6 juin 1969 dans la ville de New York. Mon enfance et les trois premières années de mon adolescence étaient si paisibles et très idéale dans mon épanouissement personnel que je n'aurais jamais cru vouloir devenir ce que je suis aujourd'hui. J'étais passionné par le monde et tout ce qui pouvait se passer à n'importe quel endroit du globe. A ma quinzième année, je commençais à montrer ma passion pour toutes les affaires policières qui pouvaient exister et que l'on ne pouvait même pas imaginer. Je voulais devenir un agent de la brigade criminelle et je faisais mon maximum pour arriver à mon but. Peut être même que je me surpassais beaucoup trop et sans m'en rendre totalement compte. Mes parents n'étaient pas au courant de mon souhait. Ce projet d'avenir aurait pu les effrayer avec tout ce qui se passe à l'heure d'aujourd'hui. Et surtout, ils auraient pût s'y opposer, sur cette hypothèse, je suis totalement sûr. Je sais mentir. Il n'est pas question de manipuler les gens mais de protéger leur propre existence. Il est évident qu'en étant un agent de la Crim', notre vie privée ne devait pas être exposée au grand jour. A l'heure d'aujourd'hui, mes parents ne le savent pas encore. Ils me croient scientifique dans la recherche médicale. En contre partie, mon temps libre est aussi lié à ceci étant donné ma passion dévouée. Aider les gens, leur porter secours et améliorer leur vie.

La vie familiale, vous le pensez peut être est impossible sachant mon métier. Hors, j'ai une femme et un petit garçon que j'aime énormément. Je ne sais pas si elles sont encore en vie et les savoir loin de moi, ignorer totalement leur état santé me mets hors de moi. C'est un point sensible, auquel on ne peut pas parler librement. Je les avait quittés pour aller au travail - à mon laboratoire, avais-je dis. Ma femme ne savait pas non plus mon réel métier. Hors, tandis qu'elles étaient à la maison : Steven mon fils dans son berceau en train de dormir ou bien en train de jouer dans le jardin et ma femme à ses côtés pour s'occuper de lui et le surveiller, j'étais en mission à New York, dans un quartier réputé comme dangereux à la recherche d'un terroriste voulant attaquer la Chine et son président. Cette affaire était d'une haute importance et totalement top secrète. Le monde n'était pas au courant. Vous n'avez même pas idée de tout ce qui se passe dans ce monde. Vous ne dormirais même pas la nuit et pour ma part, j'ai toujours eu des troubles de sommeil après être rentré dans la BC. Bref, cette affaire de terroriste, nous l'appelions FX345. Nous y travaillions depuis plus de quatre mois ce jour-là était l'aboutissement de longues recherches et d'investissement. Je pouvais mourir à tous instants... le risque du métier. A ce moment là je pensais un peu plus intensément à Steven et Elizabeth ma très chère femme. Je priais pour les revoir le soir, embrasser mon adorable épouse et mon petit diablotin. Comme bon agent de police criminelle, j'étais tout aussi concentré sur ma mission.

Des voitures de polices avait encerclé tout le bâtiment. Un hélicoptère tournait autour de l'immeuble. Nous entendions les sirènes qui chantaient, le bruit insupportable que faisait l'élise de l'hélicoptère et le bruit de foule extérieure. Des cris ... puis un coup de feu retentit et une balle transperça la porte d'entrée de l'appartement où était enfermé le terroriste traqué par nos soins. Quel idiot était-je. Je fus touché à l'épaule droite en recevant la balle en pleine chair. L'espace d'un instant je criais de douleur. L'un de mes collègues vint vers moi.

<< Bob, ça va? >> m'avait il demandé
<< Ca va, ce n'est rien... >> avais je répondu.

La porte fût forcée et nous rentrons tous dans l'appartement, selon les règles de sécurité. Je restais à l'arrière, bras tendus devant moi, arme prête pour tirer en cas de besoin et j'avançais au fur et à mesure dans l'appartement, supportant ma douleur. Les lieux étaient dans un état pitoyable. La tapisserie était déchirée, il y avait des seringues et des sachets de cocaïne éparpillés sur une table basse près d'un dispositif informatique. Des ordinateurs étaient allumés, des fichiers ouverts et un grand dossier était posé par terre ... des factures, des procédures. Soudain, j'entendis un craquement dans le couloir de l'immeuble. Je me dirigeais vers celui ci et vit le terroriste filer à toutes jambes. J'avertis les patrouilles avec un appel radio et mes camarades dans l'appartement en un cri. J'étais en tête et courait à vive allure, dévalant les escaliers. J'étais long devant les autres et cela me donnait un avantage pour coincer cette enflure. Hors, cela me donnait aussi un désavantage. Personne ne pouvait me couvrir en cas de problème.

Ce que je vis à présent dans la rue était tout aussi terrifiant. Je ne sais pas comment l'expliquer mais des ruées de foules couraient dans les sens. Je restais quelques secondes passif devant ce spectacle jusqu'à apercevoir l'horreur de la réalité. Une énorme vague avalait tout sur son passage. Pris d'un instinct de survie, abandonnant ainsi ma mission - chose qui était interdite dans un autre cas - je me mis à courir aussi vite que possible face à l'avancement de cette houle. Là, mon histoire de survie commença ...