La perfection n'existe pas * * *

.INFORMATIONS. Nom, Prénom : Hopkins, Madyson Ambre Age : 24 ans Lieu et date de naissance : Los Angeles, 24 décembre Groupe : Rather stay than risk our lifes Faiblesse -> Ce qui peut lui porter préjudice dans sa survie La peur. Vous savez, cette chose qui vous surprend toujours et vous paralyse tout le corps. Je n’ai jamais été une grande froussarde. Ou du moins, juste en apparence. Mais au fond, je cachais mon jeu. J’ai une peur bleue de tout ce qui est dangereux, voire à risque. Alors ce qui est en train de se passer me tétanise complètement. Même si je fais semblant que tout va bien, c’est entièrement faux. J’ai peur, très peur. Et si ça continue comme ça, ce n’est pas le froid qui va me tuer mais cette peur … Atout -> Ce qui peut l'aider à survivre. Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été une très grande débrouillarde. A chaque fois qu’un problème se posait, je me cassais la tête pour en trouver la solution. Cette fois-ci, c’est un peu la même chose. Coincée dans cette fichue bibliothèque, c’est un peu la même chose. Chacun essaie de s’en sortit à sa façon. Pas toujours la meilleure d’ailleurs. Je sais que de ce côté-là, je trouverais toujours une solution. Et si personne ne veut en profiter, c’est tant pis pour eux !

*VOTRE VIE

Avant le Déluge : [justifyJe venais tout juste de recevoir un coup de téléphone de la part de mon médecin. Il me disait de passer le plus vite possible à l’hôpital, ayant reçu les résultats de ma grossesse. C’est vrai que je m’étais beaucoup inquiété sur le moment, mais il m’avait tout de suite rassurée. Seulement, il ne voulais pas me parler par téléphone. Lui promettant de passer dans la journée le lendemain, je sortie donc de chez moi dans l’intention de me rendre à la bibliothèque. Etre mère ne s’improvisait pas, il fallait en quelque sorte le devenir. Comme je devrais être seule à l’avenir, j’avais dans l’idée de m’informer le plus possible sur ce sujet sensible. Au moins, je ne prenais pas tout cela à la légère … Marchant d’un pas tranquille dans la rue, j’avais bien remarqué le changement brutal de la température. Camouflée dans mon long manteau rouge, je resserrais un peu plus le col autour de mon cou. Quelle idée de sortir sans une paire de gants, ou même une écharpe ! A l’intérieur du grand bâtiment ancien, je trouvais qu’il n’y avait pas beaucoup de monde. En même temps, la lecture et les new-yorkais, ça devait faire vingt-cinq … M’installant tranquillement à une chaise libre du deuxième étage, j’allumais la petite lampe qui se trouvait sur la table. Même la lumière extérieur assombrissait la pièce, alors que je me trouvais tout près d’une grande fenêtre vitrée. Je ne savais pas vraiment combien de temps j’étais resté là, à lire mon bouquin. Une chose était certaine, je n’avais rien vu venir ! Quand je relevais la tête, une foule était apparue dans la bibliothèque, criant comme des chiens en cage. Jetant un coup d’œil par la fenêtre, je remarqua une vague géante. En plein centre de New-York. Je n’eut même pas le temps de faire un pas, tout se passait tellement vite …[/justify]

Histoire :

Les Bahamas. Qui aurait put croire qu’une fille comme moi avait les moyens de se payer des vacances de ce genre ? Sur ce coup-là, je pouvais dire merci à ma bonne étoile. Ce n’était pas avec mon salaire de serveuse que j’allais pouvoir m’offrir pareil luxe … Mais quelques mois auparavant, j’avais eu la chance de rencontrer ma future meilleure amie. Elle, riche héritière d’une famille de mannequins, n’avait aucun problème niveau argent. Pas comme moi, en tout cas. Je devais toujours faire attention à mes dépenses, ne rien laisser au hasard. C’était ce que j’avais décidé en quittant le domicile de mes parents. Mais même si je devais vivre avec le stricte minimum, je ne regrettais pas mon choix. Je ne repartirais plus chez eux ! Il est vrai que Los Angeles me manquait quelque fois. Tous mes amis y vivaient encore, tout comme ma famille. Mais ici, à New York, tout était différent. Je m’étais très vite habituée à cette drôle de vie qu’animait NY. J’y étais comme chez moi. Mais revenons à ce fameux été, où ma meilleure amie et moi-même étions parties faire une petite virée au Bahamas. Ile plus que magnifique, soit dit en passant ! Elle avait eu la bonne idée d’inviter son petit ami à nous accompagner. Etant donné que nous ne nous entendions pas très bien, j’étais un peu réticente à cette soudaine invitation … Tenir la chandelle pendant deux semaines, ce n’était pas vraiment mon truc. Mais après tout, c’était elle qui payait alors … Le jour du départ, je les avais donc rejoins à l’aéroport de la ville. A ma grande surprise, nous étions quatre à partir, et non trois. Le petit ami de ma meilleure amie ayant invité à son tour son meilleur ami : Will. Je connaissais bien le fond de leur pensée : pouvoir nous caser ensemble. Seulement, je venais de sortir d’une relation de plus de deux ans, ce qui n’allait pas être simple … Au début, en tout cas. Plus les jours passaient sur l’île, plus j’étais proche de Will. Je ne l’aimais pas, mais je l’appréciais beaucoup en tout cas. Après être revenue de ces vacances inoubliables, nous nous revîmes plusieurs fois, Will et moi. Il me plaisait en faite, même si je n’arrivais pas à le dire. Les soirées à quatre se multiplièrent, jusqu’au jour où, comme tout le monde s’en doutait, nous sortions ensemble. Notre idylle dura un peu plus d’un an. Je ne pensais pas qu’un tel homme pouvait exister sur cette planète. Il n’était pas parfait, mais moi non plus. Cela faisait quelques jours seulement qu’il m’avait demandé de l’épouser. Sans aucune hésitation, j’acceptait. Même si personne ne serait présent à notre mariage, cela nous était bien égal. Je ne comptais pas revoir mes parents de sitôt, et les siens étaient trop occupés pour assister au mariage de leur fils unique. Un simple mais beau mariage, tout ce dont j’avais rêvé. Mais comme on le dit si bien, tout conte de fée à une fin. J’allais trouvé la mienne quelques jours auparavant. Un soir, on appela sur le téléphone fixe de chez nous. La police. Will avait été témoin d’un braquage dans une petite superette, comme on le voit si souvent à la télévision. D’après ce qu’on m’avait dit, il était introuvable depuis. Stressée, et surtout morte de peur, j’attendais avec impatience le moment où il rentrerait à la maison. Au bout de trois mois, je perdait tout espoir. Il avait dut se faire tuer dans une ruelle, ou quelque chose comme ça. Je ne voulais pas penser à la manière dont mon mari avait été tué. Trop douloureux. Seulement, je n’arrivais pas à passer à autre chose. Ce n’est que quand on me proposa d’enterrer Will, que les choses prirent un sens pour moi. Je ne reverrais plus jamais mon époux. Seulement, je refusais d’enterrer de la terre à sa place. C’était beaucoup trop ignoble pour ça ! Quelques semaines après cela, j’appris que j’étais enceinte. Enceinte d’un homme disparu et probablement mort. Anéanti jusqu’au bout, voilà que ce j’étais. Une femme brisée, sans passé, et sans futur.

Caractère :

Il paraît que je suis quelqu’un de patient. C’est en tout cas ce que dise mes proches de moi. Pourtant, je ne suis pas d’accord avec eux. La patience n’est pas quelque chose que j’aime. Je n’aime pas attendre, et encore moins faire attendre quelqu’un. Lorsque je pose une question, j’aime bien avoir une réponse immédiate, et pas trente ans après. Mais la plupart du temps, je suis déçue car j’attend, encore et toujours. Je sais bien que parfois, on aime me ménager. Trouver une façon subtile de me dire ce qu’on pense. Ca non plus, je ne peux pas le supporter. J’aime quand on me dis les choses comme elles le sont. Etre franche, j’aime quand on l’est. Surtout que je le suis aussi. Lorsque j’ai quelque chose à dire, je le dis. Et tant pis si ça ne plaît pas aux autres. Je ne vais quand même pas me voiler la face pour eux, si ?! D’une nature très posée, j’ai toujours eu les pieds sur terre, jamais pris la grosse tête. Je n’aime pas qu’on me prenne de haut, alors je ne le fais pas aux autres. Parfois, il m’arrive d’être très lunatique. Il paraît que ça vient de ma mère, un truc de famille. Mon humeur se discerne dès que j’ouvre les yeux le matin. Lorsque j’ai bien dormi, tout se passe bien. Mais dans le cas contraire … Je ne suis pas du genre insociable. Mais lorsque mon interlocuteur me gonfle royalement, je n’hésite pas à lui faire comprendre et à le laisser en plan. Non, je ne suis pas une trouillarde qui fuis devant ses responsabilités. Seulement, je pense que la vie est déjà bien trop courte, pour ne pas perdre du temps avec des personnes qui ne m’apporteront rien. Il est rare que j’accorde un sourire à quelqu’un. Même si au fond, j’adore sourire. J’aime m’amuser, on me considère un peu comme une " folle ", les trois quarts du temps. Je ne suis pas folle, je croque juste la vie à pleine dent. Très protectrice, je n’aime pas quand on fait du mal à mes proches. Je suis très colérique et je m’enflamme pour un rien, mais n’allez dire à personne que je vous l’ai confié. Je n’aime pas avouer mes faiblesses, comme tout le monde, je crois. N’allez pas croire que je ne suis qu’une diablesse, il suffit simplement de me connaître un peu pour s’apercevoir que je suis tout le contraire.

Physique :

Je ne suis pas comme toutes ces bimbos, qui accorde beaucoup d’importance à leur coiffure, aux vêtements que je porte … Bref, une fille simple et qui ne se prend pas la tête ! Ou du moins, juste pour ce côté-là. Depuis mon plus jeune âge, j’avais la caractéristique de porter des cheveux très longs. Ma mère m’obligeait parfois à les couper aux épaules, mais quelques semaines plus tard seulement, ils étaient revenus à la même longueur. C’est pourquoi je tiens à les garder à mi-hauteur de mes épaules. Mes cheveux sont donc mi-longs, mais également châtain. En hiver, ils sont presque châtains foncés alors qu’en été, ils peuvent se montrer d’un blond comme les blés. Un vrai petit caméléon. Je possède un visage très fin ainsi qu’une silhouette allant dans le même sens. On ne peut pas vraiment dire que j’ai des kilos en trop, mais je ne suis pas non plus très maigre … Juste ce qu’il faut quoi. On dit souvent que le regard est le reflet du cœur. Et pour moi, c’est exactement cela ! Lorsqu’on me regarde dans les yeux, on y voit exactement tout ce que l’on veut voir … C’est surtout parce que je ne sait pas mentir. Je suis d’une franchise inouïe. Alors quand je parle, il vous suffit simplement de vous plonger dans mes yeux noisettes pour y déceler toute la vérité que vous désirez … Mais attention, lorsque mes yeux ont l’impression de lancer des éclairs, mieux vaut ne pas rester dans les parages …

Liens : Will R. Hopkins : Mon époux. Notre rencontre n’avait été qu’un grand hasard, mais le destin avait fait son chemin. Nous étions mariés, un bonheur sans tâches. Etions. Il a disparu il y a quelques mois, alors qu’il était témoin d’un braquage dans une petite superette. Personne ne sait s’il est encore vivant. Mais moi je le sais, il ne peut pas être mort, je le saurais sinon. Quoi qu’il en soit, je ferais tout ce que je peux pour le retrouver, jamais je ne pourrais le remplacer. Il n’a pas laissé qu’une femme derrière lui. Will a aussi laissé l’enfant que je porte.

& &YOU.

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